Le Petit Lillois
·04 de dezembro de 2024
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·04 de dezembro de 2024
Malmené dans le temps additionnel à Montpellier ce dimanche, le LOSC fait partie des plus mauvais élèves en la matière. Ce sont les statistiques qui le prouvent.
« Ils doivent gérer le match autrement. Cela fait longtemps qu’on n’avait pas exprimé une telle déception quand Lille joue un petit match. J’avais l’impression qu’ils étaient un peu guéris de ce truc là », enrageait Daniel Riolo, éditorialiste de l’After Foot ce dimanche, suite au résultat nul engrangeait par le LOSC à Montpellier (2-2). Les Dogues, qui menaient pourtant d’un pion, se sont fait rattraper dans les derniers instants avec l’égalisation tardive d’Arnaud Nordin (90+4′). Ce simple but a entraîné déception et frustration dans les rangs lillois, du vestiaire au public.
« La réaction devient… maîtrisée. On a malheureusement pris l’habitude de ça (des buts encaissés en fin de match, ndlr). Tu le banalises parce que c’est le même scénario qui revient fréquemment, presque toutes les semaines », regrettait d’ailleurs Lucas Chevalier, en zone mixte, au coup de sifflet final. Le portier lillois n’a pas tort, c’est une situation qui se répète puisque le LOSC a encaissé quatre buts dans le temps additionnel de la seconde période en Ligue 1 cette saison, plus que tout autre équipe.
Ces réalisations tardives ont, par trois fois, permis à leurs rivaux de les neutraliser, que ce soit à domicile ou à l’extérieur. Les hommes de Bruno Genesio ont ainsi, même si le contexte de chaque rencontre est unique, laissé filer six unités dans ce laps de temps en Ligue 1. C’est une nouvelle fois plus que tout autre équipe cette saison. Si le LOSC avait six unités supplémentaires, le club serait tout simplement deuxième avec 29 points au compteur. Mais avec des si…. on peut refaire le monde !
Et dans le sens inverse ? Le LOSC s’est également montré capable de faire basculer une rencontre dans ces dernières minutes. Ce fut notamment le cas lors du mémorable succès empoché à Lens dans le Derby du Nord avec deux réalisations lilloises successives dans le temps additionnel. Jonathan David (90+8′) et Mohamed Bayo (90+11′) avaient fait chavirer toute une région. Ces deux hommes n’étaient d’ailleurs pas à leur coup d’essai, puisqu’ils étaient tous deux parvenus à enfoncer le clou en fin de partie contre Reims (David 90+2′) et face à Angers (Bayo 90+4′) lors des deux premières journées de Ligue 1 McDonald’s. Il ne reste plus qu’à renouer avec cette efficacité tardive. Vous savez, celle qui faisait la patte du LOSC de Vahid Halilhodžić.