Stade Brestois - L'analyse pleine d'impuissance d'Éric Roy après la défaite face à l'OM | OneFootball

Ce samedi après-midi, l'OM s'est tranquillement imposé face au Stade Brestois au Stade Vélodrome (3-0). Sans vraiment se battre, les hommes d'Éric Roy n'ont rien rapporté de la cité phocéenne, de quoi attiser la colère du technicien breton.

Plombé par plusieurs erreurs individuelles ayant amené à des buts, à l'image de l'erreur de Radoslaw Majecki sur l'ouverture du score d'Angel Gomes, le Stade Brestois s'est vite sabordé face à l'OM ce samedi. Défaits 3 buts à 0 (analyse et notes) au Stade Vélodrome, les Bretons n'ont pas forcément eu l'impression de s'être battus. En conférence de presse après la rencontre, Éric Roy a fustigé les nombreuses erreurs de ses joueurs qui ont plombé son équipe. Un contat à la fois alarmant, mais en même temps plein d'impuissance face aux limites de son effectif contre un tel adversaire. 

"Quand tu es si permissif, ça devient compliqué"

"Ce qu'il a manqué ce soir ? Wow, vous avez 5 minutes ? Il a manqué beaucoup de choses, il est évident que sur mon discours, même si c’était un discours après le match en essayant d'être constructif, il faut qu'on s'améliore techniquement, mais aussi qu’on améliore notre dimension athlétique, notre efficacité. Après la grosse occasion d'Aubameyang, on a la nôtre. Si on faisait trembler les filets à ce moment-là, ça aurait été un autre match. Et puis il faut arrêter de faire des cadeaux, des fautes grossières, à ce niveau-là, dans ce stade face à cette équipe, ce n’est pas possible de concéder cela. Les deux premiers buts sont évitables. A partir de là, quand tu es si permissif, ça devient compliqué de gagner des matchs. Ils ont une dimension et une qualité largement supérieure à la nôtre. Le foot, c’est un rapport de force. Si tu ne le gagnes pas, tu es en difficulté. Mais c’est du blabla, à 0-0, avant le coup-franc, il ne s'était pas passé grand-chose quand même. On avait ce un contre un de Mboup face à Rulli.

On peut après rediscuter du match, refaire les matchs, il faut quand tu as l'opportunité de faire mal à l'adversaire, mais on a été incapable de le faire. On ne peut pas faire plus de cadeau qu'on a pu faire ce soir. A partir de ce moment-là, parler de pressing, tout ça, c'est de la littérature. Je n’ai pas de problème avec le fait que mes joueurs fassent des erreurs, le foot et le sport de haut niveau amènent à faire des erreurs. Le problème, c’est qu’elles s'enchaînent, ce n’est pas toujours les mêmes, mais depuis le début, on a eu un lot d’erreurs grossières. Ça met un coup au moral à l'équipe. Si on veut exister dans ce championnat et atteindre nos objectifs, il faudra qu'on soit beaucoup moins permissif et dans tous les cas être capable de gommer les erreurs qui plombent le match. Le mercato ? a priori il n’y avait pas d'argent cet été donc vu que le père noël arrive en décembre. Je ne sais pas si le père noël breton.. Je n’attends rien du mercato personnellement. S’il y a des choses qui arrivent, tant mieux", a déclaré Éric Roy.

Des propos rapportés par Julien Castanheira, envoyé spécial à Marseille pour OM - Stade Brestois 29.