Teko Modise adresse un message à la nouvelle génération du football ! | OneFootball

L’ancienne star des Orlando Pirates et des Mamelodi Sundowns donne ses conseils à la nouvelle génération.

Teko Modise adresse un message à la nouvelle génération du football !

Alors que la saison de football sud-africaine s'apprête à faire une pause pour la CAN 2025 au Maroc, une voix d'expérience s'élève pour délivrer une leçon cruciale aux joueurs d'aujourd'hui. Teko Modise, légende dont la carrière brille de titres PSL et d'une médaille de la Ligue des champions de la CAF, lève le voile sur le secret aussi simple qu'exigeant qui a assuré sa longévité sur le terrain.

À une époque où les joueurs doivent composer avec un calendrier surchargé, le message de Modise tombe à pic. Sa carrière remarquable, 348 matchs en club avec très peu de blessures majeures, témoigne de l'efficacité de ses méthodes. Selon lui, à ce moment charnière, la plus grande contribution d’un joueur ne se mesure pas toujours sur la feuille de match, mais dans l’engagement discipliné et les efforts supplémentaires accomplis en coulisses pour y rester.

« Lorsque nous parlons en tant qu’anciens footballeurs, la plupart du temps, nous nous adressons directement aux joueurs actuels », a déclaré Modise lors d’une récente émission, anticipant le scepticisme de la nouvelle génération. « Souvent, ils pensent que nous parlons de choses que nous n’avons jamais faites. Moi, je n’ai jamais été un joueur paresseux, n’est-ce pas ? Malheureusement, nous ne pouvions pas enregistrer et publier nos séances comme les joueurs d’aujourd’hui. Mais nous faisions beaucoup d’entraînements supplémentaires. »

Il a dressé un tableau saisissant de cet engagement, se rappelant des séances qui allaient bien au-delà de l’obligatoire. Sa philosophie reposait sur une répétition inlassable et ciblée, une habitude partagée avec d’autres grands de son époque.

« Nous demandions à Denis Onyango de rester après l’entraînement pour travailler des aspects comme les penalties. Je voulais en faire plus. J’allais toujours du même côté, juste pour entraîner mon cerveau à ne pas rater. »

S’il avoue ne pas aimer la salle de musculation, il en a compris l’utilité. La récompense de cet engagement sans faille : une carrière quasiment exempte de longues absences, un fait qu’il souligne avec une fierté mêlée de reconnaissance, allant jusqu’à utiliser sa langue natale pour l’appuyer : « Je peux le dire, durant toute ma carrière, azang ka limala [je n’ai jamais vraiment souffert de blessures graves]. »

Il conclut par une observation forte, liant directement cette culture de l’entraînement supplémentaire à la longévité et au succès, dessinant une feuille de route qui distingue les carrières durables des éphémères.

« Je n’ai jamais vraiment été éloigné des terrains à cause d’une blessure. J’ai eu cette chance, ce n’était que des petits coups. Mais c’était aussi parce que je m’entraînais un peu plus dur. Je me souviens que ceux qui étaient connus pour faire tous ces extras, c’était soit Mshishi [Themba Zwane] soit Hlompho [Kekana]. On le voyait dans les matchs. Puis d’autres gars de l’équipe s’y sont mis. Et ceux qui ne le faisaient pas ont commencé à disparaître [à cause des blessures]. »