Toulouse/PSG : Retour en chiffres détaillés sur la victoire spectaculaire
Au Stadium, Toulouse et le Paris Saint-Germain ont offert un spectacle offensif hors norme. Le PSG s’est imposé 6-3 grâce à une maîtrise technique impressionnante (76 % de possession, 805 passes réussies) mais aussi à une efficacité retrouvée. Les chiffres collectifs et individuels révèlent à quel point ce match a été riche en occasions et en rebondissements. Décryptage détaillé des statistiques qui ont façonné ce score spectaculaire.
Statistiques collectives : le PSG en patron du jeu
Le PSG a livré une démonstration de maîtrise. Avec 76 % de possession, les Parisiens ont confisqué le ballon et imposé leur tempo, laissant à peine 24 % à Toulouse. La supériorité technique se reflète aussi dans la précision : 805 passes réussies sur 860 (94 %), soit près de quatre fois plus que le TFC (207 passes à 77 %).
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Cette domination s’est traduite par une présence constante dans les zones décisives. Paris a réussi 152 passes dans le dernier tiers (87 %), contre seulement 50 pour Toulouse. Dans la surface adverse, les Parisiens ont été omniprésents avec 34 touches, presque le double des Toulousains (20).
Offensivement, le PSG a frappé juste. Moins de tirs que Toulouse (13 contre 14), mais une qualité supérieure : 8 cadrés contre 6. L’indicateur des expected goals confirme cet avantage : 2,61 xG pour Paris contre 2,22 pour Toulouse, preuve que les occasions parisiennes étaient plus dangereuses et mieux construites.
Les phases arrêtées ont également montré un PSG dominateur avec 7 corners contre 5, symbole d’une pression constante dans le camp adverse. Même dans le jeu long, les Parisiens ont brillé : 70 % de passes longues réussies contre 66 % pour Toulouse.
En attaque placée comme en transition, Paris a su faire la différence grâce à une précision chirurgicale et une supériorité technique écrasante. Seul bémol : l’efficacité défensive dans les duels, où Toulouse a pris le dessus (49 gagnés contre 31 pour Paris). Mais sur l’ensemble de la rencontre, le PSG a largement imposé sa loi.
Analyse poste par poste
Gardiens
Les deux gardiens ont été exposés.
Lucas Chevalier (PSG) : 3 arrêts mais 3 buts encaissés. Ses statistiques avancées affichent un différentiel négatif (-0,33 buts évités, pour 2,67 xGOT subis). Fiable dans ses relances (24/26 passes réussies), il n’a pas sauvé les rares erreurs de sa défense. Il a tout de même arrêté dans les faits, deux penalties, c’est à noter également.
Le portier toulousain : 2 arrêts seulement pour 6 buts encaissés, avec un différentiel encore plus lourd (-1,35 buts évités). Le réalisme parisien lui a été fatal.
Défense
La charnière parisienne a dominé techniquement, mais parfois cédé dans l’impact :
Beraldo (97/101 passes réussies, 96 %) : 112 ballons joués, 6 dégagements, mais seulement 1 duel gagné sur 7.
Zabarnyi (87/94, 93 %) : 104 ballons joués, quelques interventions (2 interceptions, 2 dégagements), mais en difficulté dans les duels aériens.
Pacho (43/45, 96 %) : précis à la relance, avec 67 % de duels gagnés.
Sur les côtés :
Hakimi (69/76, 91 %) : 97 ballons joués, 1 tir cadré, 4 touches dans la surface adverse. Très actif, mais encore perfectible dans le dernier geste (0 centre réussi sur 2).
Nuno Mendes (44/47, 94 %) : sérieux (2 dribbles réussis sur 2), 53 ballons joués, et un bon apport défensif (5 duels disputés).
Milieu de terrain
Le cœur du jeu a été l’arme fatale parisienne :
João Neves (85/88 passes réussies, 97 %) : homme du match avec 4 tirs, 3 buts marqués, 101 ballons touchés. Il a allié efficacité devant le but et activité défensive (7 duels, 1 interception).
Fabián Ruiz (114/120 passes, 95 %) : métronome du collectif avec 131 ballons joués et 20 passes réussies dans le dernier tiers. Sa fiabilité structure le jeu parisien.
Vitinha (61/63, 97 %) : précis et constant, il a fluidifié les transitions (65 ballons).
Zaïre-Emery (45/48, 94 %) : discret mais fiable, 54 ballons joués et 5 duels disputés.
Attaque
Le secteur offensif a montré efficacité et variété :
Ousmane Dembélé (3 tirs, 2 buts, 1.71 xG) : clinique devant le but malgré un 0/1 en dribbles réussis. 72 ballons joués et 55 passes réussies en font un attaquant polyvalent.
Bradley Barcola (1 tir, 1 but, 0.22 xG) : tranchant dans la surface (6 touches), il a ajouté de la percussion (2 dribbles réussis sur 4).
Arnaud Doué (2 tirs, 0.08 xG) : volontaire (11 duels disputés), mais brouillon (1 dribble réussi sur 5).
Kvaratskhelia (15/17 passes, 27 ballons) : en retrait, sans influence (0/2 dribbles réussis).
Gonçalo Ramos : trop discret, 1 tir cadré pour 8 ballons joués.
Ibrahim Mbaye : 1 dribble réussi sur 3, mais peu d’impact.
⭐️ Top 3 joueurs parisiens
João Neves – Triplé, 4 tirs, 85/88 passes (97 %), 101 ballons touchés. Homme du match, alliant maîtrise et efficacité.
Beraldo – Précis techniquement (97/101 passes), mais seulement 1 duel gagné sur 7, trop fragile défensivement. (Toujours ce constat d’un beau joueur à voir avec le ballon tout en regrettant ses problématiques sans la balle)
Joueurs clefs
Individuellement, João Neves signe son premier triplé sous le maillot parisien, marquant un tournant dans son intégration. Déjà brillant dans la circulation, il ajoute désormais la finition. Dembélé retrouve aussi une efficacité rare : 2 buts et une influence majeure dans le dernier tiers.
Le PSG a frappé fort à Toulouse (3-6). Avec 76 % de possession, 805 passes réussies et une avalanche de buts, Paris a affiché le visage que Luis Enrique attend : contrôle total et réalisme offensif.
Si Dembélé et Neves ont illuminé la rencontre, Barcola a confirmé sa progression et Ruiz a dicté le tempo. Derrière, quelques fragilités demeurent, avec 3 buts encaissés et une faiblesse dans les duels (49 remportés par Toulouse contre 31 pour Paris).
Ce succès spectaculaire en Ligue 1 envoie un message : le PSG est capable de transformer sa domination statistique en festival offensif.