Un ex de Nantes amer sur son passage à l'OL, coup de gueule à l'ASSE, c'est chaud à Montpellier | OneFootball

Cette semaine, place à la Ligue des Champions ! Mais dès ce week-end, la Ligue 1 reprend ses droits. Un ancien joueur passé par ce championnat vient de faire une déclaration polémique sur son ancien club, et en Ligue 2, deux des trois clubs relégués cet été, font parler d'eux.

Un ancien joueur de Ligue 1 est revenu sur son dernier passage en France, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas vécu un conte de fée dans cette aventure. Il s'est notamment confié sur les raisons de son départ au Qatar. À Saint-Étienne, tout va pour le mieux en Ligue 2, les Verts n'ont toujours pas connu la défaite (3 victoires, 2 nuls), et figurent à la première place du classement. Mais malgré les bons résultats, le coach ne veut pas de relâchement de la part de ses joueurs, et il leur a bien fait passer le message. tandis qu'à Montpellier, la situation s'assombrit, et les critiques envers le nouveau coach, Zoumana Camara, commencent à pleuvoir.

Un ex-marseillais mécontent de son passage à Lyon

Jordan Veretout ne garde pas forcément de bons souvenirs de son passage à l'OL. Recruté à l'été 2024 pour 4M€, en provenance de l'OM, il était venu pour apporter son expérience dans un groupe assez jeune. Mais finalement, la mayonnaise n'a jamais vraiment pris. "Ce n'est pas ma meilleure saison à Lyon. J'avais à cœur de partir le plus rapidement possible. Je suis venu ici pour apporter mon expérience... On ne m'a pas mis dans les meilleures conditions, jamais à mon vrai poste. C'était peut-être à moi de plus m'adapter aussi". Seulement un an après son arrivée dans le Rhône, Jordan Veretout a été vendu cet été, pour alléger la masse salariale de l'OL. Il a rejoint le club qatari d'Al Arabi contre un montant de 500 000€, et un intéressement de 50% sur sa prochaine vente. "Lyon était exigeant au niveau financier, donc il y a eu un peu un bras de fer, mais toujours dans le respect. J'aurais pu rejoindre mon nouveau club bien plus tôt", a-t-il déclaré.

L'ASSE sort de ses gonds

Avec Eirik Horneland, pas question de se relâcher, même à l'entraînement. Cette semaine, un extrait vidéo, diffusé dans "l'Inside Match Week", sur la chaîne YouTube de l'ASSE, a fait réagir. Le coach de l'AS Saint-Étienne a poussé une gueulante auprès de ses joueurs, à qui il demande bien plus d'efforts et de régularité. "Rapprochez-vous avant de commencer. Par rapport à l'entraînement d'hier. Il faut juste que j'ajuste quelque chose. Il était loin de ce que ça devait être ! L'équipe verte, vous avez lâché. On ne peut pas avoir cette mentalité toutes les semaines. Si on veut franchir un cap, la première étape doit se faire dans la tête. Vous êtes des bons footballeurs, mais vous renoncez trop souvent. Si la situation joue contre nous, on abandonne, encore et encore, sans arrêt ! Le match d'hier (à l'entrainement), on l'a terminé à sept contre un. Être sept contre un, c'est ingérable. Impossible ! Les Verts, c'est impossible. On ne peut pas accepter ça. On doit donner plus chaque jour. C'est la seule façon d'atteindre l'excellence. On doit rester au niveau chaque semaine. Nous pour l'instant, on fait quelques bonnes séances puis quelques mauvaises séances. C'est impossible de faire ça. Maintenant, le mercato est terminé. Tout dépend de nous. De nous. Ce n'est pas lui, ou encore lui ou lui. Ça concerne nous tous. On doit, comme je l'ai déjà dit, premièrement, respecter l'institution. Saint-Étienne est une immense institution ! De jouer ici, ça nous donne beaucoup, mais ça exige beaucoup en retour, à l'entraînement et en matchs. On doit corriger ça, on était très loin du niveau acceptable. Hier, je n'ai même pas pris la peine d'arrêter la séance et de hausser la voix, mais aujourd'hui est un autre jour et vous devez comprendre que ce n'est pas acceptable ! C'est clair ? C'est bien, c'est parti ! "  Un discours qui semble avoir porté ses fruits. À la fin de cette semaine, ils se sont imposé 2-1 face à Clermont.

À lire aussi :

Montpellier n'y arrive pas en Ligue 2 !

Du côté de Montpellier, la situation ne s'arrange pas au fil des semaines. Relégués en deuxième division, après avoir terminé dernier de Ligue 1 la saison passée, cette année, après 5 rencontres, ils ne comptent que 5 petits points et pointent à la 13e place du classement. Le nouvel entraîneur Zoumana Camara, commence à être pointé du doigt pour ses choix tactiques. Il ne convainc pour l'instant ni supporters, ni journalistes. En conférence de presse d'après-match, suite à la défaite face à Guingamp (1-0), il s'est défendu. "Je choisis par rapport aux joueurs que j’ai à disposition et pour les mettre dans les meilleures conditions par rapport à ce que l’adversaire propose. Le système, c’est une chose et l’animation, c’est une autre. Être à 3, à 5 ou à 4, on peut rester offensif, on peut animer un système. Tout est une question d’intention. Ce n’est pas le système qui envoie un message, ou offensif, ou défensif, c’est l’animation qu’on en fait."

Le coach a ensuite poursuit sa déclaration en ajoutant que les blessures y étaient également pour beaucoup. "Il y a le profil des joueurs aussi. J’ai deux défenseurs de formation qui sont milieux défensifs, mais mon seul joueur, milieu défensif de métier, c’est Everson, avec Théo Chennahi. Il revient d’une blessure. Il a repris l’entraînement collectif vendredi. La recommandation, c’était de ne pas prendre de risque avec lui. Il avait entre 20 et 30 minutes dans les jambes. Je fais aussi avec les aléas du moment. Je dois m’adapter."

Montpellier n'a pas le choix. Pour la réception de Bastia, ce samedi, la victoire est obligatoire pour ne pas se retrouver à cottoyer les bas-fonds de la Ligue 2.

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.