Une recrue de Nice secoue le vestiaire, les mots touchants de Satriano (OL), Rosenior (Strasbourg) pique ses joueurs | OneFootball

Alors que la crise continue à Nice, une recrue tape du poing sur la table. Martino Satriano savoure lui son but avec l'OL alors que Rosenior est exigeant à Strasbourg.

Cet été, Charles Vanhoutte est arrivé à Nice avec l’ambition de marquer les esprits. Déjà visible dans le vestiaire, le milieu a rapidement assumé un rôle de leader, tirant la sonnette d’alarme face à un début de saison laborieux. Jeudi, sur la pelouse de Fenerbahçe, les Aiglons ont subi une septième défaite en dix matches (1-2), un revers cruel accentué par des erreurs techniques collectives. Après deux minutes, un but gag a plongé les Niçois dans le doute, et malgré une réaction ponctuelle sur penalty, le manque de cadres s’est fait cruellement sentir.

« On s’est tiré une balle dans le pied. Si c’est nous qui faisons les erreurs et donnons les buts, c’est frustrant. On manque peut-être un peu de confiance en ce moment », confiait Vanhoutte à l'Equipe, révélant sa prise de responsabilité. Face à l’adversité, le milieu belge a insisté. « On ne peut pas lâcher, on doit continuer et c’est ce qu’on va faire. Personne ne va le faire pour nous. On doit rester unis. »

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Une disette de 522 jours prend fin

Pendant ce temps, à Lyon, Martin Satriano a vécu un moment de délivrance. Après 522 jours sans marquer, l’attaquant uruguayen a retrouvé le chemin des filets avec l'OL face à Salzbourg, inscrivant de la tête un but précieux. Ému, il a partagé son soulagement à l'Equipe. « J’ai passé des moments difficiles, donc c’est bien de marquer, ça fait du bien. Il faut continuer à travailler et à marquer plus. Je donne tout, je suis positif tout le temps. »

Du côté de Strasbourg, Liam Rosenior a savouré avec prudence la victoire contre Bratislava, première européenne du club depuis vingt ans. Si satisfait de ses joueurs, le manager a aussi pointé les insuffisances au micro d'Alsasports. « On aurait dû mieux faire avec le ballon, on a perdu des ballons évitables… Il nous manquait plusieurs joueurs, on était vulnérables sur coups de pied arrêtés. Mais ça va nous permettre d’apprendre et de progresser. » Son message reste clair : malgré les réussites ponctuelles, il faut rester exigeant et améliorer l’efficacité collective. Confiant dans son groupe, il conclut : « Je crois en ce groupe », rappelant que le succès repose autant sur la qualité humaine que technique.

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