Une soirée de « Ligue des Champions » en Italie, Bruno Genesio se projette sur AS Rome – LOSC | OneFootball

Malgré un léger retard d’une trentaine de minutes, Bruno Genesio est bel et bien apparu en conférence de presse ce mercredi au Stadio Olimpico. Il s’est projeté sur un rendez-vous digne de la Ligue des Champions.

Après Lens, Lyon et Brann, pour deux revers et un succès, le LOSC a la tête qui tourne, quelque peu sonné. La dynamique paraît similaire à celle traversée l’année dernière à la même période, lorsque les Dogues concédaient quatre revers consécutifs : Slavia Prague (2-1), PSG (1-3), Saint-Étienne (1-0), Sporting CP (2-0) de la fin du mois d’août à la mi-septembre.

Différence dans le contenu

Bruno Genesio, qui acquiesçait initialement, nuançait tout de même en conférence de presse à l’aube d’un duel avec l’AS Rome (jeudi, 18h45) : « C’est un peu différent de la saison passée parce que, oui, on était un peu dans la même configuration en termes de résultats. Mais les contenus de match n’avaient pas été tout à fait les mêmes l’année dernière », estime-t-il en cette entame de mois d’octobre.

Le technicien lillois prend l’exemple de la défaite concédée face à l’Olympique Lyonnais (0-1) : « On peut dire que c’est un match abouti. Si ce n’est que nous avons beaucoup manqué d’efficacité, surtout dans la surface adverse, parce qu’on s’est créé cinq, voire six occasions nettes sans en convertir une seule, juge-t-il. C’est pour cela que je trouve qu’il faut faire des analyses un petit peu différentes. Mais c’est une belle occasion, en tout cas, de s’évaluer face à une très bonne équipe italienne et européenne. »

« On va en savoir un peu plus sur la mentalité et la personnalité du groupe, poursuit Bruno Genesio. Mais je reste confiant parce que ce que j’ai vu dimanche contre Lyon me laisse penser qu’on a, si on est capable de reproduire ce genre de performances, beaucoup de bonnes choses à venir. »

La Ligue des Champions frappe à la porte

Plus que Lyon ou Lens, le LOSC s’apprête désormais à se confronter à l’AS Rome, dans le cadre de la deuxième journée de phase de championnat de la Ligue Europa. Cet adversaire est le plus féroce de la compétition, du moins au travers du prisme du coefficient UEFA. Pour venir à bout d’un tel adversaire, Bruno Genesio souhaite s’appuyer sur l’expérience engrangée par son vestiaire grâce à la campagne vécue en Ligue des Champions la saison dernière.

« On sait que dans les compétitions européennes, l’expérience est primordiale. On va jouer sur nos joueurs d’expérience (Benjamin André, Olivier Giroud, Thomas Meunier), débute l’entraineur du LOSC. On a cette expérience de la Ligue des Champions face à des équipes qui nous étaient supérieures, et que l’on a battues. On s’en servira demain (jeudi), parce que l’on va affronter une équipe du même calibre que celle que l’on a affrontée la saison dernière en Ligue des Champions. C’est l’Europa League, mais ce sera niveau Ligue des Champions. »

Rotation en vue ?

Le mot de la fin, il s’agissait en réalité de l’introduction, concernait un potentiel turn-over. Bruno Genesio a une nouvelle fois botté en touche : « Je n’aime pas l’expression « faire tourner » parce que ça a un côté un petit peu péjoratif. Faire tourner, ça voudrait dire qu’on a des joueurs sur qui on ne compte pas », lâchait-il, vraiment par ce potentiel manque de considération. « Or, j’ai un groupe très étoffé et tous sont susceptibles de jouer tous les matchs, de débuter tous les matchs, parce qu’il y a à la fois le nombre mais aussi la qualité. »

Le technicien lillois ne s’est ainsi pas mouillé devant les médias, comme lorsqu’il titularisait Maxima Goffi le lendemain contre le SK Brann. Il concluait néanmoins en laissant entendre qu’une gestion était nécessaire : « Mais c’est vrai qu’on est obligé de tenir compte aussi de l’enchaînement des matchs, surtout qu’on arrive en fin de cycle. Ce n’est pas tant celui de demain (le match à Rome jeudi, ndlr) qui peut nous inquiéter parce qu’on a eu du temps pour récupérer, mais c’est l’enchaînement des matchs entre jeudi et dimanche avec Paris. Il y a une réflexion à avoir en ce sens », affirmait Bruno Genesio, pour le mot de la fin.