Une star des Bleus n'a pas marqué des points, danger en vue pour la Coupe du monde ? | OneFootball

Une star de l'équipe de France n'a pas marqué des points durant ce rassemblement du mois d'octobre. Si bien que sa participation à la prochaine Coupe du monde pourrait être désormais remise en question.

À l’approche de la Coupe du monde 2026, Eduardo Camavinga peine à se positionner comme un élément incontournable de l’équipe de France. Sa 28e sélection, lundi face à l’Islande (2-2), n’a une nouvelle fois pas permis au milieu du Real Madrid de livrer ce fameux match référence tant attendu. Titulaire dans un double-pivot avec Manu Koné, Camavinga a semblé effacé, passif sur le premier but islandais, et en partie responsable sur l’égalisation.

Le joueur de 22 ans a encore laissé passer une chance de s’imposer dans un secteur ultra-concurrentiel comme le rappelle L'Equipe. Cette stagnation interroge d’autant plus qu’elle s’observe aussi en club. Au Real Madrid, Camavinga ne parvient pas à s’installer durablement comme titulaire au milieu. Son temps de jeu reste insuffisant pour convaincre Didier Deschamps qu’il est prêt à prendre le relais de cadres comme Adrien Rabiot ou même Aurélien Tchouaméni.

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Camavinga n'y arrive toujours pas

Et si Deschamps apprécie l’homme – toujours souriant, positif dans le groupe, et précieux à Doha en 2022 pour dépanner au poste de latéral gauche – l’indulgence touche à sa limite. Camavinga refuse désormais d’être considéré comme une doublure en défense, affirmant qu’il est un « milieu polyvalent, mais au milieu ». Une revendication légitime, mais encore faut-il le prouver par les performances.

Le contraste est cruel avec des joueurs comme Manu Koné, qui s’imposent peu à peu, ou Tchouaméni, de retour en novembre après suspension, et qui reste un cadre. Le manque de continuité de Camavinga, malgré son expérience précoce (28 sélections, 2 buts), laisse l’impression d’un potentiel encore inexploité. À Reykjavik, il n’a pas tout raté – il est à l’avant-dernière passe du but de Mateta et a stoppé un contre dangereux – mais cela reste insuffisant.

Sa présence pour la Coupe du monde remise en question ?

La fenêtre d’octobre, marquée par une cascade de forfaits, représentait une vraie opportunité pour Camavinga. Elle semble avoir été manquée. À l’inverse, d’autres en ont profité : Mateta a marqué pour sa première titularisation, Akliouche a montré davantage de personnalité, et des retours comme ceux de Barcola, Doué ou Dembélé sont déjà attendus pour novembre. Même Thauvin, dans un rôle plus modeste de cadre d’expérience, a inscrit un but contre l’Azerbaïdjan.

Si Camavinga veut faire partie du voyage en Amérique du Nord, il va devoir s’imposer au Real Madrid et hausser son niveau avec les Bleus. Car l’affection du staff ne suffira pas éternellement. L’équipe de France évolue, les jeunes talents émergent, et le joueur formé à Rennes semble toujours en décalage. À bientôt 22 ans, son immense potentiel ne demande qu’à éclore, mais le temps commence à presser.

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