Vikash Dhorasoo : “J’ai été contraint de signer dans mon club formateur, donc mille francs à l’époque. Quand je vois les salaires des joueurs aujourd’hui…” | OneFootball

“Je n’en ai pas bénéficié en tant que jeune joueur puisque j’ai été contraint de signer dans mon club formateur, donc mille francs à l’époque (150 euros). Quand je vois les salaires des joueurs aujourd’hui… Donc j’ai été obligé de prolonger, de signer pro, mais toute ma génération, que ce soit Vieira, Makélélé, Wiltord… On part tous très, très tard de nos clubs, à 22-23 ans, après les espoirs, avec des salaires qui n’étaient pas celui de Cherki. Quand on voit le salaire qu’il avait à 17-18 ans… On négociait notre contrat avec la concurrence qui arrivait de l’extérieur, que ce soient les clubs français ou les clubs étrangers. J’aurais bien aimé que l’arrêt Bosman arrive en 92 (rires), ça m’aurait bien arrangé. Mais j’en ai bénéficié aussi quand je suis parti de Lyon au Milan, j’étais libre. Il n’y avait pas d’indemnité de transfert. Le format de la Champions League a changé aussi, ce qui fait peut-être aussi que 6 pays ont gagné la Ligue des Champions. Il y a un tout. Si c’est devenu beaucoup plus dur pour les clubs portugais et hollandais ? Mais ça a aussi certainement créé un problème d’attachement, les jeunes partent très vite alors qu’avant ils étaient liés à leurs clubs. Ils restaient là, ils étaient attachés à leurs clubs. Si j’avais un agent quand j’étais gamin ? On n’avait pas de téléphone portable déjà (sourire). J’ai eu un agent à 23 ans. Mais c’est un vrai changement et aussi la possibilité de partir et de gagner plus d’argent.”

Saiba mais sobre o veículo