Le Journal du Real
·07 de agosto de 2025
Xabi Alonso face au casse-tête du 11 titulaire

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·07 de agosto de 2025
Trouver un onze de départ clair et cohérent, tel est l’un des défis majeurs qui attend Xabi Alonso pour sa première saison à la tête du Real Madrid. Un objectif stratégique, les plus grands succès européens du club ces dernières années et notamment les six dernières ligues des champions ont toujours été associés à des formations facilement mémorisables, incarnées par une hiérarchie clairement définie et connus de tous estime AS.
L’exercice s’annonce pourtant complexe. Le nouvel entraîneur madrilène dispose d’un effectif dense, avec plusieurs titulaires quasiment indiscutables. De Thibaut Courtois à Kylian Mbappé, en passant par Vinicius, Jude Bellingham, Federico Valverde, Carreras et Dean Huijsen, la colonne vertébrale semble déjà tracée. Un luxe, mais aussi une contrainte, plus les places sont verrouillées, moins il reste de marge pour faire émerger de nouveaux profils.
Le premier choix structurel de Xabi Alonso concernera la disposition défensive : optera-t-il pour une défense à trois ou à quatre ? Lors de la dernière Coupe du monde des clubs, l’ancien milieu a déjà montré un goût pour la flexibilité, n’hésitant pas à repositionner Aurélien Tchouaméni dans un rôle hybride pour passer d’un 4-4-2 à un 5-3-2 en phase défensive.
Cette souplesse pourrait cependant se heurter à l’équilibre du milieu de terrain. Si Tchouaméni reste une pièce maîtresse, ses partenaires varient selon le système. En 4-4-2 losange, il pourrait être accompagné de Valverde et Bellingham, laissant un choix délicat entre Arda Güler, Dani Ceballos ou même le jeune Franco Mastantuono pour le poste de créateur. Une autre configuration pourrait pousser Valverde à glisser en sentinelle, avec un duo Güler–Ceballos en soutien.
À l’inverse, une défense à trois élargirait les options pour les milieux offensifs, réduisant l’importance d’un récupérateur. Autre impact : un profil comme Trent Alexander-Arnold pourrait alors s’imposer sur le flanc droit, là où Carvajal conserve l’avantage dans un schéma plus classique, insiste AS.
Xabi Alonso n’est pas étranger à ces défis. Membre clé de l’équipe sacrée lors de la 10e Ligue des champions du club, il en était le cerveau du milieu avant d’être suspendu pour la finale. Son saut de joie depuis le banc après le but de Ramos restera dans les annales. Il connaît donc mieux que personne la nécessité de trouver un onze cohérent, capable de faire face aux défis européens.
Avec un effectif riche et un club habitué à l’excellence, sa quête du onze-type ne sera pas anodine. Elle pourrait bien conditionner la réussite ou l’échec de son mandat.
Djamel BENNACER
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