Yoann Barbet : « Tous les départs se sont fait les derniers jours et on a signé à 23h30. Si j’avais les larmes ? Ah ouais, c’était insoutenable » | OneFootball

« Je me dis que c’est génial, que c’est parti. je signe et une semaine après la DNCG passe, pour le club c’est mort, ils voulaient les rétrograder. Je me dis ‘Putain ce n’est pas possible…’ Je m’entraînais, j’étais là depuis le 23 Juin, dès le premier jour. Je m’entraînais et là je vois ça, que le club c’est mort, qu’ils font appel et c’est encore mort. Là, je dis à mon agent ‘Écoute, je veux absolument rester mais au cas où, chercher quelque chose parce que si le club coule, je ne peux pas rester’. On part faire un match amical, je n’étais pas assuré, rien, mais pas grave. Je m’entraîne et on ne sait jamais si on doit être prêt. Au final le club c’est bon, on est maintenus une semaine avant le début du championnat. Je me dis que c’est parfait, qu’on va être officialisé et finalement, avec Vital (Nsimba) on ne peut pas être officialisés parce que la masse salariale est trop importante, il faut qu’on dégraisse des joueurs pour pouvoir nous enregistrer. On se dit que dans une semaine, il y en a un ou deux qui vont partir, que ça va être bon. Puis une semaine, deux semaines, trois semaines… T’arrives à la fin du mercato fin Août et on n’est toujours pas enregistrés. On se demande comment on fait, comment ça va se passer. Après, avec Vital on était en fin de contrat donc on pouvait signer même après la deadline. Mais les joueurs qui étaient sous contrat, ceux qui étaient achetés ou prêtés, il fallait que ça se signe avant. Tous les départs se sont fait les derniers jours et on a signé à 23h30. Si j’avais les larmes ? Ah ouais, c’était insoutenable. La pression ? C’était surtout la pression parce qu’au final tu te dis que ça va le faire mais quand t’arrives à une demi-heure de la fin du mercato, tu commences à te dire que c’est chaud. Si ça ne marche pas, tout le monde a fait son mercato, tu as refusé plusieurs clubs et tu te retrouves sans rien. Ça s’est fait donc un soulagement. On s’est appelé après avec Vital et on s’est dit ‘ça y est, on est enfin des joueurs et on va pouvoir jouer’. »

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