À 30 ans, ce jeune entraîneur brille en Liga 3 portugaise : « Il est clair que Mário possède un potentiel immense. » | OneFootball

Arrivé en cours de saison après les mauvaises performances de l’AD Fafe, qui ont conduit au limogeage inéluctable de Joël Sampaio, son successeur Mário Ferreira a rapidement métamorphosé l’équipe dos Justiceiros pour la ramener vers le haut du classement de Liga 3 portugaise.

Des débuts tonitruants pour Mário Ferreira

À seulement 30 ans, le technicien portugais débarqué de l’Estrela Amadora a offert de nouvelles perspectives à une équipe qui avait mal démarré le championnat, avec seulement deux points pris lors des quatre premières rencontres, dont une lourde défaite 5–1 sur la pelouse du CD Trofense.

Dans un contexte d’urgence, très éloigné des objectifs fixés en début de saison, Mário Ferreira est revenu au chevet d’un club qu’il connaissait déjà, lui qui y avait officié quelques années plus tôt en tant que préparateur physique. Misant sur le natif de Porto, la direction jaune et noire espérait relancer une équipe en manque cruel de confiance.

Le pari a été immédiatement gagnant : l’ancien entraîneur du SC Salgueiros a très vite remis au goût du jour une dynamique victorieuse. Sur Trivela.fr, nous avons recueilli en exclusivité les impressions de son ancien adjoint au SC Salgueiros, Afonso Alves, au sujet de ces débuts réussis : « Il est toujours surprenant de voir un groupe obtenir des résultats aussi positifs et constants après un changement d’entraîneur. Un choc psychologique ne dure généralement que quelques matchs, mais ici, l’effet s’est prolongé. Cela révèle non seulement l’excellente méthode de travail de Mário, mais aussi la manière dont l’équipe s’est soudée et a forgé une nouvelle identité. »

Afonso Alves a également insisté sur les qualités humaines du jeune entraîneur : « Je connais Mário depuis le lycée. Quand j’étais à Salgueiros (entraîneur des U19), il était à la tête de l’équipe première. Il assistait souvent à mes matchs, tout comme j’assistais aux siens. Il a toujours été ouvert à la discussion et à l’écoute : une grande maturité et un esprit collectif essentiels au football. Ses atouts sont son humilité et sa simplicité dans le contact humain. »

Parfaitement intégré à son effectif, Mário Ferreira a guidé Fafe d’une situation de relégation vers la lutte pour la zone d’accession, tout en poursuivant son excellent travail… jusqu’en Coupe du Portugal.

Il élimine deux équipes de première division portugaise

Totalement transformée par l’arrivée du jeune technicien, l’équipe a retrouvé ambition et espoir, allant même jusqu’à renouer avec les playoffs d’accession, où elle s’est hissée parmi les huit meilleures formations de Liga 3.

Avec une seule défaite au compteur depuis sa prise de fonctions, Ferreira a repositionné l’AD Fafe dans le peloton de tête. Mieux encore : il a réalisé un exploit retentissant en Coupe du Portugal, éliminant deux équipes de première division : les Lobos du FC Arouca, puis le FC Moreirense de Vasco Botelho da Costa, auteur d’une très belle saison.

Afonso Alves revient sur ces succès XXL : « Rien n’arrive par hasard. Enchaîner deux victoires contre des clubs de première division ne peut pas être dû à la chance. Ces résultats témoignent non seulement du talent et du travail de Mário, mais aussi de la qualité de l’effectif actuel de Fafe. »

Très élogieux envers son ancien collègue, il s’est également projeté sur la suite : « Il est clair que Mário possède un potentiel immense. Sa maturité, malgré son jeune âge, lui offre une grande marge de progression. C’est quelqu’un avec un caractère fort, qui a déjà connu des hauts et des bas et s’est toujours relevé. Même si un projet venait à échouer, il saurait redresser la situation. Je suis convaincu qu’il a un avenir radieux. »

Impossible d’imaginer meilleur début : en seulement quelques mois, Mário Ferreira a fait oublier les doutes du début de saison et trouvé la solution pour relancer l’AD Fafe. À la tête des Justiceiros, son ascension est fulgurante. Il espère désormais inscrire cette dynamique dans la durée et viser une nouvelle qualification en zone d’accession.

Crédit photo : Record