Arsenal - Manchester City : la réponse géniale de Guardiola après avoir battu un record inattendu | OneFootball

Arsenal et Manchester City se sont quittés sur un match nul (1-1) hier. Haaland a marqué pour City, puis Martinelli a égalisé en fin de match. Avec seulement 32,8% de possession, Guardiola a justifié sa tactique défensive face à une équipe d’Arsenal supérieure.

Dimanche après-midi, le choc entre Arsenal et Manchester City a débouché sur un match nul (1-1). Erling Haaland avait ouvert les hostilités à la 9e minute avant que Gabriel Martinelli n'arrache le nul pour les locaux d'un lob sublime dans le temps additionnel (90e+3'). Une rencontre où les Citizens ont décidé d'évoluer bloc bas après l'ouverture du score du Norvégien.

Preuve en est, ils n'ont que 32,8% du temps le ballon dans cette rencontre. C'est bien simple, il s'agit du taux de possession le plus bas dans l'histoire d'une équipe de Pep Guardiola. Forcément, le technicien espagnol a été interrogé à ce sujet en conférence de presse. Et comme à son habitude, il n'a pas manqué d'être un brin taquin.

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La réponse géniale de Guardiola

"J'avais besoin de battre un nouveau record" a-t-il lâché ironiquement avant d'être plus sérieux : "Je tire mon chapeau à Arsenal. Parfois cela arrive, il faut défendre parce que l'adversaire est meilleur. Une fois en dix ans, c'est pas mal non? Je dois faire mes preuves face à une autre stratégie. Maintenant, je suis une équipe de transition, vous le savez" a-t-il ainsi lancé en réponse à ceux qui lui ont reproché d'avoir garé le bus à l'Emirates.

Il a ensuite poursuivi au micro de Sky Sports : "Chapeau bas à l'équipe pour sa résilience (...) Je pense que le résultat est juste. On peut dire qu'on était proches, mais globalement, Arsenal a été meilleur. L'équipe était là, et on a fait un meilleur résultat que la saison dernière. Nous avons incroyablement bien défendu sur les corners, ils sont les maîtres dans ce domaine."

Une stratégie parfaitement assumée

"Le match contre Naples en Ligue des champions était très éprouvant. Après une journée de récupération, le lendemain, nous avons dû faire quatre ou cinq heures de route. Vous ne le savez peut-être pas – à moins de vivre à Londres et d'avoir ce privilège – mais les habitants du nord-ouest ont quatre ou cinq heures pour arriver à Londres. Et c'est plus de fatigue. C'est une équipe qui s'est battue pour les deux dernières Premier League, qui est arrivée en demi-finale de la Ligue des champions, et qui investi. C'est tellement dur ! Mais on était là ; on avait dit qu'il fallait être très forts mentalement, et on l'a fait !" a-t-il lâché.

Enfin, il a conclu en avouant avoir tout de même souffert : "Je souffre ! Je n'aime pas ça ! Je veux le ballon loin, loin. Je veux être proche de [David] Raya, pas de Gigi [Donnarumma]. Nous allons essayer de ne pas être comme ça.  Mais quand l'adversaire est meilleur, que nous défendons plus bas et que nous avons Erling [Haaland] ou Tijjani Reijnders, nous pouvons utiliser la contre-attaque, oui. Mais notre intention n'est pas la même. En dix ans, quand on a gagné des championnats et d'autres titres, on a toujours fait des contre-attaques. Vous vous souvenez de Leroy [Sané] et Raheem [Sterling] ? Vous vous souvenez du nombre de contre-attaques qu'on a faites, avec Kevin [De Bruyne] ? Vous vous souvenez ? Je préférerais ne pas le faire, mais à ce niveau, on ne peut pas s'attendre à ne pas le faire. C'est impossible."

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