ASSE - La descente des Verts en Ligue 2 : Patrick Guillou désigne un seul coupable ! | OneFootball

Patrick Guillou, l'ancien défenseur de l'ASSE (1997-2000 puis 2001-2003), est revenu sur la relégation des Verts en Ligue 2.

Le miracle n'a pas eu lieu pour les Verts, qui auront été incapables de s'imposer deux fois de suite au cours de cette triste saison 2024-2025. Samedi soir, malgré un Chaudron de Geoffroy-Guichard à guichets fermés et en ébullition, l'AS Saint-Etienne s'est logiquement inclinée face au Toulouse Football Club (2-3, analyse et notes), lors de la 34ème et dernière journée de Ligue 1.

Une défaite, la vingtième de la saison, qui a acté la descente de l'écurie forézienne en Ligue 2. Dans son traditionnel billet publié dans le quotidien régional Le Progrès, Patrick Guillou (55 ans) a livré son ressenti sur cette relégation et s'en est pris à Kilmer Sports Ventures, les nouveaux propriétaires de l'ASSE.

Patrick Guillou : "Ce sont eux les responsables. Personne d’autre"

"Pour faire passer la pilule, le charmeur Ivan Gazidis use et abuse d’un langage nappé de miel. En coulisses, les rigolos de service s’offusquent de ceux qui utilisent un ton plus salé. (...) Les dirigeants ont cassé le beau jouet que coach ODO avait reconstruit. Qui pour assumer cet énorme fiasco ? Enfermée dans sa zone de confort, la direction est restée trop longtemps dans le déni complet. Au fait, qui a soufflé à l’oreille de Kilmer Sports Ventures que l’effectif de cette saison se maintiendrait sans souci ?", a écrit l'ancien défenseur.

"Qui a péché par méconnaissance ou par vanité ? Ce qui semble évident, ce sont les bugs dans les algorithmes de la Data. L’entre-soi et le manque d’ouverture sont les clous du cercueil de la relégation (...) L’orgueil et les affirmations dogmatiques causent souvent la perte des gens intelligents. Le recrutement frivolet et la construction d’un effectif bancal en sont le symbole éclatant (...) Le club était structuré pour descendre. Ils l’ont fait en business class. Ce sont eux les responsables. Personne d’autre", a ajouté Patrick Guillou.