Cole Palmer, la nouvelle arme de Chelsea pour conquérir l’Amérique | OneFootball

Chelsea entend faire de son triomphe à la Coupe du monde des clubs un véritable levier pour s’installer durablement dans le paysage footballistique américain, selon The Athletic. Le club londonien, porté par l’émergence de Cole Palmer, voit dans son succès à New York l’opportunité de renforcer son attractivité outre-Atlantique, alors que les grandes manœuvres commerciales en vue du Mondial 2026 se préparent.

Personnalité attachante et nouveau visage de Chelsea, Cole Palmer incarne cette stratégie de conquête. L’attaquant anglais de 23 ans, nommé meilleur joueur du tournoi après un doublé et une passe décisive contre le PSG en finale, n’a pas seulement brillé par ses performances. Son naturel et sa capacité à générer de l’enthousiasme sur les réseaux sociaux, comme lors d’une séquence devenue virale avec Donald Trump remettant le trophée, le positionnent déjà comme une star capable de séduire le public américain. Selon Misha Sher, spécialiste du marketing sportif interrogé par The Athletic, “Palmer coche toutes les cases d’un phénomène que l’Amérique adore : il a la personnalité, le talent et il a su s’imposer lors d’un grand rendez-vous. Cela peut changer la trajectoire d’une carrière.”

Chelsea compte s’appuyer sur le rayonnement de Palmer pour attirer sponsors et nouvelles générations de fans aux États-Unis. Palmer, déjà lié à Nike, EA Sports et Burberry, pourrait multiplier les collaborations avec des marques en phase avec ses audiences américaines, explique Adrian Wright, directeur du Sporting Group International : “Un travail d’analyse fine de ses abonnés sur les réseaux permettra d’identifier les partenariats les plus porteurs outre-Atlantique.”

Mais la stratégie du club dépasse le seul cadre individuel. Malgré la victoire éclatante au MetLife Stadium, les premiers matches du tournoi ont révélé un relatif manque d’engouement : moins de 23 000 spectateurs en moyenne lors des rencontres de poules, loin des capacités maximales des enceintes choisies. La direction de Chelsea sait que le simple prestige de la Premier League ne suffit plus et envisage désormais de multiplier les opérations de terrain, à l’image de l’événement “Legends Night” organisé à Manhattan. Mais l’organisation reste à perfectionner, surtout si l’on compare aux efforts fournis par Manchester City, plus actifs sur le territoire américain.

En marge de ce succès, le club prévoit le lancement d’un programme de supporters repensé sur le marché américain — Chelsea revendique quelque 100 groupes de fans aux États-Unis, pour un total estimé à 25 000 membres. La direction espère amplifier les retombées du sacre, avec l’Empire State Building illuminé en bleu à New York comme symbole d’un impact commercial encore largement perfectible.

Pour Chelsea, monétiser la puissance de l’image Palmer et capitaliser sur la victoire au Mondial des clubs représentent donc une étape cruciale dans sa volonté de s’imposer comme marque globale de référence aux États-Unis et au-delà.