Équipe de France : les sifflets du Parc des Princes envers Adrien Rabiot ? "C'est quelque chose qui ne doit pas avoir lieu" | OneFootball

Présent en conférence de presse ce jeudi 9 octobre, le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a lancé un appel au public du Parc des Princes, qui doit accueilir la réception de l'Azerbaïdjan ce vendredi (20h45).

Les Bleus retrouvent le Parc des Princes. Comme lors de la réception de l'Islande en septembre dernier (2-1) et comme ce sera le cas pour celle de l'Ukraine le 13 novembre prochain (20h45), c'est dans l'antre du Paris Saint-Germain que les Tricolores vont recevoir l'Azerbaïdjan ce vendredi 10 octobre (20h45). Dans le cadre des éliminatoires à la Coupe du monde 2026, les joueurs de l'équipe de France peuvent réaliser un nouveau grand pas vers l'Amérique du Nord en cas de succès (11 juin au 19 juillet). Mais pour que la fête soit totale du côté de la Porte de Saint-Cloud, le sélectionneur Didier Deschamps a appelé à ce que les sifflets envers certains de ses hommes soient mis de côté. Et plus particulièrement ceux envers Adrien Rabiot.

"Il suffit qu'il y en ait un, deux ou trois..."

Passé par l'Olympique de Marseille, l'actuel joueur de l'AC Milan avait essuyé des sifflets descendus des travées du Parc lors du dernier match contre l'Islande. À la grande exaspération de Didier Deschamps : "C'est quelque chose qui ne doit pas avoir lieu mais on est au Parc des Princes avec forcément des supporters d'un club de Paris. Il suffit qu'il y en ait un, deux ou trois. Adrien est majeur et vacciné et ça ne l'a pas empêché de retourner tout le monde sur sa dernière action défensive. La rivalité entre clubs existe, elle est plus forte selon certains clubs", a reconnu le technicien. Réponse ce vendredi soir pour si son appel sera entendu. Ou non.

En attendant, le sélectionneur a également rappelé que ce traitement n'avait pas été aperçu qu'au Parc ... "L'important est de soutenir n'importe quel joueur. Si je dois tenir compte de ce critère pour faire jouer l'un ou l'autre... Mais c'est déjà arrivé, ce n'est pas spécifique à Paris ou à Marseille. On est allé en Province et la rivalité locale peut amener certains à avoir des attitudes qui ne vont pas dans notre sens", a terminé Didier Deschamps.

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