Ex-FC Nantes. « Les gens se lâchent derrière leurs écrans » explique Valentin Rongier sur sa situation | OneFootball

Formé au FC Nantes, où il a gravi tous les échelons jusqu’à porter le brassard de capitaine, Valentin Rongier est revenu à la Beaujoire samedi dernier… mais sous les couleurs du Stade Rennais. Transféré à l’Olympique de Marseille en 2019, le milieu de terrain a choisi de rejoindre le rival régional cet été, un choix difficile à digérer pour une partie des supporters nantais.

Quelques heures avant le coup d’envoi du derby, Rongier s’était exprimé au micro de beIN Sports :

« J’ai toujours dit que je ne leur demandais pas forcément de comprendre ce choix, juste de l’accepter. Parce que je me mets à la place des Nantais : c’est normal qu’ils grincent des dents quand ils voient un jeune qui était au centre de formation, qui a grandi, qui a porté le brassard de leur club, aller dans le club de la région avec le derby, etc. Mais si j’ai fait ce choix-là, c’est que pour moi, c’était le meilleur pour la suite de ma carrière et pour ma vie d’homme. Donc, encore une fois, je l’assume complètement et je suis très content d’être ici. »

Loin d’être inquiet à l’idée de retrouver son ancien public, le joueur s’était montré serein :

« Honnêtement, je ne me sens pas du tout stressé à l’approche de ce match, ça reste du football. S’il y a un peu d’animosité, il faudra l’accepter, ça fait partie du jeu. Maintenant, si ça peut aussi galvaniser mes partenaires, et que tout le monde soit à 201% au lieu d’être à 200%, ce sera le positif qu’il faudra retenir de tout ça. »

Concernant les critiques parfois virulentes, notamment sur les réseaux sociaux, l’ex-Nantais avait relativisé :

🔗 Instagram

« Pour moi, ça va trop loin, oui et non. Mais à partir du moment où tu coupes les réseaux sociaux, c’est fini. C’est que du vent. C’est que les gens se lâchent derrière leurs écrans de façon anonyme. Dans la rue, il n’y a personne… Alors, je ne suis pas retourné à Nantes, c’est possible qu’il y ait deux ou trois imbéciles qui me sautent dessus en disant “t’es un traître”. Mais en tout cas, dès qu’on coupe le téléphone, c’est fini, il n’y a plus rien. »

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