FC Metz - La colère noire de Benjamin Stambouli après la claque subie par le FC Metz face au LOSC | OneFootball

Impuissant, comme ses coéquipiers messins, lors de la large victoire du LOSC ce dimanche après-midi, le milieu de terrain des Grenats Benjamin Stambouli est apparu très énervé au moment de débriefer cette rencontre au micro de Ligue 1+.

Le FC Metz n'y arrive toujours pas en Ligue 1. Les semaines noires se suivent et se ressemblent pour les Grenats, une nouvelle fois lourdement battus ce dimanche à Lille (6-1 ; analyse et notes), une semaine après la claque subie à Toulouse (4-0). Alors forcément, quand tout va mal, les cadres prennent la parole, et au micro de Ligue 1+, Benjamin Stambouli n'a pas hésité à pousser un gros coup de gueule contre ses propres coéquipiers, après la rencontre.

"Il faut se regarder dans le miroir"

"Rien n'a fonctionné, on est loin du compte sur trop d'aspects. Quand il y a un tel écart entre deux équipes, le score le reflète. Il faut se regarder dans le miroir et mettre le bleu de chauffe. Cette équipe a du potentiel, mais il faut mettre les doigts dans la prise. C'est un manque de tout, il faut que tout le monde en fasse plus, tous les jours, et qu'on arrive à jouer avec plus de certitudes. Ils n’ont pas eu à faire beaucoup de choses pour gagner. Je n’ai pas forcément les solutions mais je sens qu'on est trop loin dans les duels. Ça commence à me chauffer le cerveau, on livre des choses qui ne sont pas belles, alors qu'il y a du monde qui se déplace pour nous voir. Il faut se réveiller. C'est une très belle équipe de Lille, je ne dis pas qu'on aurait dû venir pour les écraser, mais en prendre six là, et dix en deux matchs, ça fait mal. Les solutions ? La solution ne vient pas du jour au lendemain, il faut rectifier le tir et la progression se fera sur du temps, c'est tous les jours des petits extras chacun de notre côté, et en unissant nos forces on fera des choses intéressantes. Moi je suis prêt depuis le début à me donner à fond donc, tous ensemble, il faut rester solidaire, et arriver à bien analyser les choses pour bien les travailler", a déclaré Benjamin Stambouli.