Gérard Soler : “Combien de fois Aimé Jacquet me disait qu’à la place de tourner, il fallait que je reste dans la chambre…” | OneFootball

« Les détails, c’est déjà l’encadrement qu’on avait. Il y avait un préparateur physique de haut niveau, Bernard Michelena. Il y avait un staff médical qui était l’un des plus poussés, avec des kinés. Tu avais toute une structure qui te permettait de penser à toi, tu avais l’impression que c’était fait pour toi. Je ne dis pas que les clubs n’avaient pas ça, mais il y avait un suivi médical, on était vraiment bien très encadrés de ce côté-là. Et surtout, tu avais des joueurs qui s’occupaient d’eux. On avait hammam, sauna… j’ai vu des joueurs qui voulaient aller vers la performance. Quand tu vas vers la performance, tu fais tout ce qu’il faut pour. C’est là où j’ai commencé à faire la sieste, moi qui détestait cela, parce que la sieste fait partie de la récupération. Moi, la sieste… Quand je regardais un film, je ne dormais pas. J’ai commencé à dormir, vingt minutes… Combien de fois Aimé Jacquet me disait qu’à la place de tourner, il fallait que je reste dans la chambre… Je l’ai fait, mais c’est là que j’ai vraiment commencé à me gérer moi, le sportif que j’étais »

« Dans le vestiaire, à côté de moi, j’avais Bernard Lacombe, Alain Giresse. En face de moi j’avais Jean Fernandez, Marius Trésor… C’était monstrueux, et il y avait Jean-Christophe Thouvenel, Jean Tigana, René Girard… Vous vous rendez compte. Quand je marque le but contre la Belgique en Equipe de France, on était cinq bordelais sur le terrain, c’est énorme… Avant, c’était Saint-Etienne ou Nantes. Là, on était les Girondins de Bordeaux en Equipe de France, c’était énorme ».

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