Jérôme Gnako : “Avec Didier Couecou, il y a eu des mots… J’étais un peu agacé de ne pas jouer. C’est parti un peu en sucette, et ça s’est mal fini” | OneFootball

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·16. Juli 2025

Jérôme Gnako : “Avec Didier Couecou, il y a eu des mots… J’étais un peu agacé de ne pas jouer. C’est parti un peu en sucette, et ça s’est mal fini”

Artikelbild:Jérôme Gnako : “Avec Didier Couecou, il y a eu des mots… J’étais un peu agacé de ne pas jouer. C’est parti un peu en sucette, et ça s’est mal fini”

Dans Le Podcast des Légendes, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Jérôme Gnako, est revenu sur son prêt à Alès en 1986, lorsqu’il était dans sa derrière année de contrat avec le FCGB.

« C’est cette année-là où je sentais que je devais jouer à Bordeaux, et je ne jouais pas… Je commençais un peu à être aigri. Au niveau du staff, il y avait eu quelques frictions. J’avais fait un très bon début de saison, on ne m’avait pas forcément… Il y avait un anglais qui était arrivé et qui jouait devant, Clive Allen, Yannick Stopyra qui est arrivé, Bernard Genghini qui était blessé, Enzo Scifo… Je ne comprenais pas pourquoi je ne jouais pas plus, j’étais en pleine possession de mes moyens, j’étais en pleine bourre… J’avais du mal à comprendre, et donc je l’ai mal pris. Il y a eu quelques événements qui ont fait que ça s’est un peu bousculé, parce que ça s’est mal passé avec certains dirigeants »

Ah oui, comment ça ?


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« Oui, notamment Didier Couecou. Il y a eu des mots, etc… j’étais un peu agacé. Avec Aimé Jacquet, ça se passait toujours bien parce que j’ai, et encore aujourd’hui, beaucoup de respect pour lui. C’est lui qui m’a fait débuter, qui à 15-16 ans m’a fait m’entrainer avec les pros… Mais bon, je sentais qu’il était un peu prisonnier de certains trucs, même si je n’en sais rien. Quel était le discours d’Aimé Jacquet ? Sur cette période-là, c’était compliqué, car les résultats n’étaient pas là, Amé Jacquet était très préoccupé par ça. Peut-être qu’il n’avait plus trop la main… Il y a un truc qui s’est joué, là. Et moi, j’étais un peu jeune. Peut-être que je n’ai pas eu la bonne attitude non plus, parce que j’ai lâché un peu de mon côté aussi, je me suis embrouillé… C’est parti un peu en sucette, et ça s’est mal fini. Il y a eu cette opportunité d’Ales qui est arrivée, car il y avait un partenariat. Ils avaient une belle équipe, ils avaient failli battre Bordeaux en Coupe de France. Bordeaux avait envoyé deux ou trois joueurs là-bas, dont Philippe Lalanne qui était dans le groupe pro aussi. Il s’était gravement blessé avec une fracture de la jambe. C’est comme ça que… Didier Couecou est venu me voir, et je lui ai dit que oui, qu’il fallait que je parte de là, car ça faisait dix ans que j’étais à Bordeaux… Je suis parti sur un coup de tête, je n’ai prévenu personne. J’ai dit à mon père que j’allais en deuxième division ».

Quelle a été la réaction de son père ?

« Il était un peu fâché parce que je ne lui ai rien demandé. Mais bon, après, il s’est dit que c’était peut-être une occasion de rebondir, car à Bordeaux c’était le bout du truc. J’étais le petit du coin, et au bout d’un moment ça ronronne, il fallait trouver une solution ».

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