Le Journal du Real
·18. Juni 2025
« J’étais leur premier choix », Yacine Bounou raconte son transfert raté au Real Madrid

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·18. Juni 2025
Bounou n’a jamais été aussi proche de la Maison Blanche. Aujourd’hui adversaire du Real Madrid en Coupe du monde des clubs avec Al Hilal, le gardien marocain aurait pu porter le maillot blanc si les circonstances avaient été différentes.
Yassine Bounou figurait en tête de liste du Real Madrid l’été 2023, dès l’annonce de la grave blessure au genou de Courtois. Formé à l’Atlético et passé par Séville, il offrait une solution expérimentée, fiable, et connaissant parfaitement la Liga. Pourtant, malgré un profil idéal, les Merengues n’ont finalement pas concrétisé l’opération.
Le portier a lui-même confirmé l’information : « J’étais le premier choix, c’est ce que j’ai compris », a-t-il déclaré dans un entretien à Canal Sur Radio, repris par Marca. Finalement, le Real Madrid a opté pour Kepa Arrizabalaga, arrivé en prêt de Chelsea, avant que Lunin ne s’impose dans la durée. Bounou a expliqué que la perspective de disputer la CAN a freiné les décideurs madrilènes : « La direction a analysé toute la situation, vu que je pouvais manquer un mois important à cause de la Coupe d’Afrique… et ça ne s’est pas fait ».
Le transfert de Bounou n’a donc jamais abouti, malgré d’autres sollicitations. Le Bayern Munich était aussi intéressé, mais ne proposait qu’un prêt. Le Marocain a alors choisi Al Hilal, qui a déboursé 21 M€ pour s’offrir ses services. À 34 ans, Bounou brille en Arabie saoudite, mais garde un goût d’inachevé : il aurait pu défendre les cages du plus grand club du monde.
Face au Real Madrid en Coupe du monde des clubs, l’histoire prend une tournure symbolique. Yassine Bounou a affronté les Merengue à dix reprises dans sa carrière, pour deux victoires, un nul et 25 buts encaissés. Il retrouve aussi Courtois, son ancien coéquipier à l’Atlético : « C’est un bon ami à moi, et c’est fort possible que mon fils me demande son maillot », a confié le Belge. Le destin avait presque réuni les deux hommes à Madrid, finalement, il n’en fut rien.
Edgar Yon