La super’éval de Val’: Les chiffres marquants du début de saison ! | OneFootball

Nous avons parlé des performances individuelles dans la super’éval précédente. Dans cette chronique, nous allons nous concentrer sur les chiffres de ces matchs aller. Comme il est bien entendu inconcevable de parler de tous les chiffres, nous allons nous concentrer sur les plus parlants.

Le but ici n’est pas de donner une explication précise à tel ou tel résultat mais d’essayer de voir quelles sont les explications du formidable début de saison des Thomistes, et éventuellement de voir ce qui a changé sur les dernières semaines pour arriver à cette série de 3 défaites en championnat (4 si on compte la Coupe de France).

40

Le nombre de rebonds par match en moyenne.

Pendant toute la première phase, cette chronique mettait en avant la solidité des Thomistes dans la bataille du rebond. Cette solidité était bien réelle. En moyenne, ils prennent 9 rebonds de plus que leur adversaire (40 contre 31). Leur impact physique leur permettait de dominer athlétiquement. A presque tous les postes, ils partaient avec un avantage, soit de taille, soit d’explosivité. De plus, ils étaient toujours d’une très grande concentration à ne pas laisser de deuxièmes chances à leur adversaire, un de leurs problèmes la saison passée. Et de l’autre côté du parquet, les deuxièmes chances du STB leur permettaient de contrecarrer les éventuelles difficultés au tir.

Lors des deux dernières journées, la tendance s’est malheureusement inversée : Saint-Thomas a perdu la bataille du rebond. Lors des matches retour, nul doute que Lauriane Dolt aura trouvé les clés pour gagner de nouveau cette bataille si précieuse !

Les meilleurs Havrais dans le domaine sont : Marc Gosselin (6,8), Kevin Bercy (5,8), Cédric Bah (5,3), Steven Cayol (4,8).

37

Le nombre de points dans la raquette par match en moyenne.

Là encore, on voit une grosse volonté d’appuyer à l’intérieur. En moyenne, les Thomistes marquent 37 de leur 84 points dans la raquette, un chiffre très important dans la division, et qui montre là encore leur domination dans la peinture. Notamment, Earvine Bassoumba et Kevin Bercy mènent souvent la vie de palais dans la raquette adverse. L’un grâce à sa technique dos au panier et en mouvement, l’autre grâce à son placement toujours très intelligent. De l’autre côté du terrain, le STB empêche de scorer de près, n’y encaissant que 33 points de moyenne.

Malheureusement, et comme pour les rebonds, la tendance s’est inversée lors des 3 dernières journées. Les joueurs du STB n’ont pas pu installer leur jeu intérieur comme ils avaient l’habitude de le faire, leur moyenne tombant de 39 à 30 points par match. Et dans le même temps, les adversaires en ont marqué 6 de plus, passant de 30 à 36 ! Par exemple, Mulhouse avait survolé la raquette, y marquant 46 points contre 34…

27

Nombre de lancers francs accordés au STB par match en moyenne.

En moyenne, le STB Le Havre se rend 26,8 fois par match sur la ligne des lancers-francs (pour 19 réussites). Ces deux chiffres placent l’équipe en tête de toute la division pour cette statistique, juste devant Levallois, qui se trouve dans l’autre groupe. Cette statistique illustre là encore la volonté des Thomistes d’imposer un dur combat physique à leur adversaire chaque soir. De plus, ils n’en concèdent en moyenne que 18, ce qui les met dans la fourchette très basse de ce côté-là. Leur pourcentage moyen de réussite est très bon, 72,8, ce qui les met dans le top 5 de la division. Sachant que leurs adversaires ont un pourcentage équivalent, cela veut dire que le STB “part” avec un avantage (qu’ils construisent grâce à leurs qualités bien entendu) de 6 points.

Malheureusement, cet avantage s’est un peu atténué lors des 3 derniers matchs vu que les Thomistes y ont concédé en moyenne 22 lancers-francs. Sur les deux derniers matchs, ils étaient même en déficit, ayant concédé 6 puis 2 lancers de plus que leur adversaire.

Les meilleurs dans ce domaine sont: Thibault Desseignet (5 tentatives/match) et Earvine Bassoumba (4,2/match)

9

Avantage de points par match en faveur du STB en moyenne.

Cet écart était même de 15 points sur leurs 10 victoires. C’est dire la marge dont ils bénéficiaient sur leurs adversaires. Cet avantage se construisait sur les chiffres présentés plus haut. Le STB donnait souvent l’image d’une équipe implacable, qui trouvait toujours une solution pour battre l’adversaire. Les Thomistes pouvaient, et donc peuvent toujours, s’adapter à n’importe quel profil. Que ce soient les équipes de défense, comme Besançon ou Lyon, finalement prises à leur propre jeu. Ou des équipes d’attaque comme Saint-Vallier qui avait explosé au retour de la mi-temps quand un ajustement avait annihilé leur force de frappe.

Sur les trois matchs perdus, l’équipe a été souvent plus en difficulté, tournant à 13 points de moins en attaque et encaissant 7 points de plus en moyenne. Momar Ndoye a cumulé en deux matches 5 points à 2 sur 13 aux tirs. Bien entendu, lui n’est pas le seul en cause. Mais Ndoye a besoin d’une équipe qui performe pour donner sa pleine mesure.

Pourquoi la machine s’est enrayée ?

ors des trois derniers matchs de championnat, les joueurs du STB n’ont pas réussi à être performants. Ils tentaient souvent des très grosses séries, comme cela leur avait réussi par le passé, par exemple contre Besançon. Mais c’était souvent de trop loin, face à trop fort. On se disait: “Alors, peut-être…” Mais l’échec était là, au bout des 40 minutes.

Il ne faut cependant pas oublier les 10 premiers matchs, tous gagnés, avec parfois une impression exceptionnelle (à Lyon par exemple). Les Thomistes peuvent faire preuve de dureté, de discipline. Au bout d’un sprint long comme l’aura été cette phase aller, l’usure se faisait sentir chez les joueurs. Etre attendus à chaque match demande beaucoup. De plus, ils ont dû faire face à une épidémie de gastro (la semaine de la première défaite en championnat).

Les deux semaines de coupure (dont 4 jours pleins de vacances) leur auront certainement fait le plus grand bien en vue de ses matches retour ! Rappelons que le but est, comme tous les ans, d’emmener le moins de défaites possibles en deuxième phase. Pour l’instant, cela serait 2 (pour 4 victoires). Il faut aussi rappeler que le calendrier de la fin des matches aller était compliqué avec des matchs à l’extérieur à Mulhouse puis à Fos-sur-Mer. Sur les matches retour, le STB aura l’occasion de remettre les pendules à l’heure !

Statistiques moyennes par équipe

Agenda

Vendredi 5 décembre 20 heures à Besançon.