Les paroles de Luciano Spalletti avant le match contre le Sporting | OneFootball

La Juventus est de retour en Ligue des Champions et affronte le Sporting ce mardi soir. À la veille de ce match, Luciano Spalletti s'est exprimé en conférence de presse.

Le match contre la Cremonese :

« Je suis content d'avoir fait certains choix qui m'ont donné des informations pour pouvoir faire mon travail et aller de l'avant. Demain, je m'attends à un match très difficile. Avec Borges, le Sporting sait jouer au football, sait rester sur le terrain, a une idée précise même si elle est difficile à codifier. C'est un peu une caractéristique du football portugais, mais ils sont très doués pour remplacer les rôles, pour faire tourner. En plus, ils sont bons dans les espaces restreints. »

La victoire revient aux joueurs :

« La victoire revient exclusivement à nos joueurs, car je n'y ai pas contribué. Je vous remercie pour vos gentilles paroles, mais je tiens à les féliciter à nouveau. Ils ont été attentifs à mes demandes, et leurs réponses sur le terrain ont été conformes à mes attentes. Ils ont toujours formé un bloc, sans trop s'éloigner. Aujourd'hui, nous avons eu un entraînement supplémentaire pour pouvoir discuter, et ce qui me fait plaisir, c'est de voir le regard qu'ils me portent. Dites-nous quoi faire et nous nous mettons au travail. Pour moi, c'est fondamental et cela montre la volonté des joueurs et leur disposition à bien faire. C'est un bon groupe, tant sur le plan footballistique qu'humain. »

Les ambitions :

« J'ai dit de se battre pour le championnat, pas de le gagner, et cela a déjà un peu changé. Il y a une différence entre jouer pour se battre et jouer pour gagner. Nous avons cette histoire à laquelle nous devons faire face, mais suis-je vraiment l'entraîneur de la Juventus ? Cela nous fait du bien de le faire, car cela nous stimule, comme le disait Di Gre, à toujours faire mieux. Tant que les mathématiques ne nous l'interdisent pas, nous devons aspirer à nous battre pour tout. Il y a aussi un slogan qui dit : pas seulement jusqu'à la fin, mais au-delà de la fin, et donc on va droit au but et on se bat pour tout. »

L'équipe est ordonnée :

« L'équipe est très ordonnée, composée de garçons qui s'engagent et travaillent. Au début, quand j'ai commencé, j'ai établi ces règles et ils ont tout de suite découvert la supercherie, ils se sont moqués de moi. La meilleure règle est toujours le bon sens. À mon avis, la Juventus a toujours eu des règles. On essaie de mieux se connaître, de donner des indications et peut-être d'espérer et de trouver du plaisir si elles sont partagées. Eux aussi m'ont souvent appris beaucoup de choses, l'essentiel est de faire ressortir, d'avoir envie de travailler correctement et de bien utiliser le temps, ce qui est fondamental. Si nous nous laissons aller, les journées deviennent difficiles, si nous disons quelque chose de constructif, nous en récoltons les fruits. »

Les conditions de Kenan Yildiz :

« Il est disponible. Si cela vous rappelle quelqu'un ? Kvara est quelqu'un qui avait ces caractéristiques, puis quelqu'un qui a eu moins de visibilité parce qu'il était un footballeur phénoménal qui aurait pu jouer dans les meilleures équipes du monde, c'était Totò Di Natale qui faisait des choses phénoménales. Yildiz est quelqu'un qui remplit Instagram de beaux jeux. »

Les incertitudes :

« Parfois, quand on n'est pas soutenu par l'enthousiasme, par le bien-être que procure un résultat positif ou négatif, devoir renverser la situation rend tout plus lourd. On s'engage, mais on n'apporte rien et la tête devient lourde, peut-être qu'on n'a pas encore la structure d'un homme fort, le niveau auquel on vit est super top, extra top, et juste top ne suffit pas. Le fait que nous ayons maintenant gagné deux matchs et que nous l'ayons fait seuls nous permet de jouer à armes égales contre une grande équipe comme le Sporting. »