Nice : le communiqué cinglant de la Populaire Sud pour répondre aux joueurs ! | OneFootball

Depuis dimanche soir, l'OGC Nice traverse une très grosse zone de turbulence. Un rendez-vous improvisé des supporters devant le centre d'entraînement a tourné au vinaigre. Résultat, joueurs et staffs disent avoir été agressés, et deux joueurs ont même porté plainte (Moffi et Boga). Mais les ultras niçois de la Populaire Sud ne sont pas vraiment d'accord avec ces versions. Dans un long communiqué, ils ont tenu à rétablir leur vérité.

Ce mercredi, après avoir pris deux joueurs pour s'aérer l'esprit, les joueurs et le staff du Gym étaient de retour à l'entraînement collectif. Après la réunion de crise du mercredi matin, où Franck Haise a finalement annoncé qu'il ne partait pas, mais qu'il continuait bien son aventure sur la Côte d'Azur, l'ensemble des joueurs s'est réunis pour écrire un communiqué commun. Un discours dans lequel ils sont revenus sur les agressions inacceptables dont ils ont été victimes. Une version qui diffère pas mal avec celle des supporters niçois, qui viennent d'ailleurs de s'exprimer longuement à ce sujet.

"MON GYM, MA FAMILLE"

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Dans un long communiqué baptisté "MON GYM, MA FAMILLE", de manière assez ironique, les ultras de la Populaire Sud Nice ont répondu de manière assez virulente au communiqué des joueurs, publié ce mercredi après-midi. Les supporters niçois réfutent totalement toutes ces accusations de violences, en s'appuyant notamment sur les récits de la police présente sur place, confirmés un peu plus tard par Aurelie Lebourgeois, directrice du cabinet du préfet des Alpes-Maritimes. "Les équipes de police n'ont pas constaté de scènes de violences ciblées pendant les incidents. Le soir même, il n'y a pas de constatations de blessés et aucune intervention des secours sur place." Le groupe de supporters reconnaît tout de même y être allé un peu fort, mais sans dépasser les limites, tout en précisant que ce rassemblement n'avait pas été organisé par l'association. "Lors de ce mouvement spontané, l'ambiance était hostile. Les chants étaient virulents. Il serait malhonnête de le nier. Cependant, nous réfutons catégoriquement les accusations de violences physiques. Aucun coup, aucun geste violent n'a été relevé par les forces de l'ordre."

Quant au communiqué des joueurs, il est loin d'être passé inaperçu... Les ultras ont tenu à revenir sur ce point. Ils dénoncent une trahison totale. "Avec les joueurs, qui signent un communiqué aux allégations fausses, aux théories complotistes notamment celle sur la passivité des forces de l'ordre, la confiance est rompue." C'en est trop pour le groupe de supporters, qui a annoncé boycotter les prochaines échéances du club. L'Allianz Riviera risque de sonner bien creux... "Nous savons que tous ceux qui n'acceptent pas le mensonge, l'irrespect et la manipulation de ces Knysna de pacotille boycotteront le prochain match. Les prochains matchs. Nous qui travaillons toute la semaine. Nous qui leur donnons nos week-ends. Nous, qu'ils bafouent ,ce jour ne souhaitons plus nous déplacer pour assister une fois de plus à leur comportement scandaleux. Vous ne nous intéressez plus."

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Les supporters niçois s'attaquent à Franck Haise et aux actionnaires !

Dans ce même communiqué, les supporters en ont profité pour s'attaquer frontalement à plusieurs personnes du bord niçois. Franck Haise a notamment été visé. Les Niçois reprochent au coach d'avoir largement exagéré ses propos, lorsqu'il a parlé d'individus dangereux, cagoulés, avec des boules pétanques lors de ce rassemblement, alors qu'il a été l'un des seuls à discuter avec la foule de longues minutes."Avec un coach aux abois, lâché par une partie de ses joueurs, qui troue du réconfort auprès de ses supporters, mais qui dans un pseudo-élan d'union sacrée et afin de feindre  une unité au sein du vestiaire tourne sa veste du jour au lendemain."

Les dirigeants et actionnaires niçois en ont également ensuite pris pour leur grade. "Avec des actionnaires visibles seulement par le nom sur les murs du centre de formation, devenu maison INEOS où l'identité de notre club ne persiste plus. Aussi. Avec des dirigeants qui cautionnent tout ça sans rien faire." L'ambiance s'annonce plus qu'électrique ces prochaines semaines du côté de Nice...

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