OL : l'Italie humiliée, le gros coup de gueule de Grosso | OneFootball

Lors de ce rassemblement crucial de novembre, l'Italie jouait sa qualification pour la prochaine Coupe du monde. Et si la Squadra Azzurra n'a pas eu la chance de disputer une phase finale dans cette compétition depuis maintenant deux éditions, c'est encore raté... Humiliés à San Siro, les Italiens vont une nouvelle fois devoir passer par les barrages du Mondial, pour le plus grand plaisir de Fabio Grosso...

Ce dimanche, pour clôturer les qualifications au Mondial 2026 du groupe I, l'Italie recevait la Norvège à San Siro pour un duel décisif. Pour reprendre la 1re place du groupe aux Norvégiens, la Squadra Azzurra devait remporter le match par neuf buts d'écart. Si Esposito a mis l'équipe sur de bons rails en ouvrant le score dès la 11e minute de jeu, en seconde mi-temps, la Norvège s'est réveillé et en a collé 4 en 45 minutes aux locaux (1-4). Une humiliation qui reste en travers de la gorge d'un grand nombre d'observateurs...

Fabio Grosso dézingue la Squadra Azzurra !

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Pour l'ancien entraîneur de l'OL, qui officie désormais en Serie A, à Sassuolo, la situation est inacceptable et ne peut plus durer. La sélection nationale italienne a besoin de réformes et de gros changements. Auprès de la Radio Anch'Io Sport sur Radio Rai 1, le coach a laissé entendre toute sa frustration autour de la nouvelle génération italienne, qui n'est pas au niveau. "Poursuivre les comparaisons avec le passé et avec l'équipe nationale de 2006 n'aide pas les jeunes. Dire continuellement ce qui nous manque n'aide pas à obtenir ce qu'il faut. Il faut être équilibré pour reconnaître certaines lacunes évidentes ces dernières années et bien sûr,  je ne parle pas seulement des joueurs. Nous devons travailler pour combler ces lacunes, comme notre équipe nationale le mérite."

L'ancien latéral Italien, héros d'un temps, que les Français n'apprécient peu... (2006), a tout de même tempéré ses propos par la suite, expliquant que c'est à la jeunesse qui pousse les portes de la sélection d''initier cette sorte de "révolution" : "Esposito est la preuve qu'il y a de bons gars. Nous partons d'eux pour reconstruire quelque chose de beau. Nous devons élever notre niveau et nous pouvons le faire en mettant de l'énergie fraîche, avec des gars qui veulent aspirer à des scènes importantes". Des déclarations qui risquent de faire du bruit de l'autre côté de la frontière, mais l'ancien coach de l'OL voulait passer se faire entendre à tout prix. l’Italie doit cesser de vivre dans la nostalgie de son glorieux passé, pour bâtir sans attendre, un renouveau rapide.

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