Olympique-et-Lyonnais
·10. November 2025
OL - PSG (2-3) : un point du nul qui aurait fait du bien aux têtes

In partnership with
Yahoo sportsOlympique-et-Lyonnais
·10. November 2025

C’était l’ambiance des grands soirs à Décines dimanche soir. Si une échauffourée en tribunes au moment du troisième but parisien est venue gâcher l’ambiance, le Parc OL avait parfaitement joué son rôle de 12e homme pendant 95 minutes. Il a fallu une minute de trop pour que l’allant collectif lyonnais en prenne un coup sur cette tête de Joao Neves. Un nouveau but encaissé sur coup de pied arrêté face à un joueur dont la taille ne laisse pas présager un tel timing.
Oui, mais voilà, le lutin portugais du PSG a crucifié l’OL au pire des moments et remis son club tout en haut de la Ligue 1. C’est la force des grandes équipes qui, même amoindries, ont le talent nécessaire pour se sortir d’un mauvais pas. Bien aidées il est vrai par certaines décisions arbitrales. Mais comme l’a dit Corentin Tolisso, "ce genre de matchs se joue aussi sur des détails" et dimanche soir, ils n’ont pas tourné en faveur des Lyonnais.
Depuis quelques heures, l’OL avait à cœur de faire un bon résultat contre le PSG pour se sortir de sa spirale pas vraiment positive. Sans Joao Neves, les joueurs de Paulo Fonseca n’auraient encore pris qu’un point, et ce pour la troisième fois de suite en Ligue 1. Seulement, ce nul tenu jusqu’à la 95e minute aurait eu un goût bien différent de ceux concédés contre le Paris FC et Brest sur les dix derniers jours.
En voyant Rachid Ghezzal comme faux numéro 9, Ainsley Maitland-Niles ailier droit et Ruben Kluivert suppléant de l’Anglais comme latéral, personne n’aurait donné cher de la peau de l’OL à une heure du coup d’envoi. Pourtant, comme c’est souvent le cas dans les gros matchs cette saison, les Lyonnais ont fait preuve de caractère et de détermination. "Notre stratégie a bien marché. On a maîtrisé, sans dominer le match, a noté Jorge Maciel. Je pense qu'on l'a contrôlé. On n'a pas subi beaucoup de situations. Mais on encaisse trois buts et on le perd."
Dimanche soir, l’OL n’a pas eu la possession outrancière qui fait sa renommée depuis le début de la saison. Face aux champions d’Europe, experts aussi en la matière, il n’y avait rien de surprenant à voir un collectif lyonnais courir après le ballon. Les dix premières minutes ont laissé penser à une soirée qui allait être très longue. Cependant, l’ambition rhodanienne est venue au fil des minutes.
L’allant offensif n’a certes pas été des plus esthétiques, mais avec Afonso Moreira et Ainsley Maitland-Niles, l’OL a réussi à créer plus d’un problème au PSG. "Sur le fond, sur le jeu, je pense qu'on peut être content de ce qu'on a fait, de la manière dont on a défendu, de l'agressivité dont on a fait preuve ce (dimanche) soir, souligne Tolisso. Offensivement, on a eu des situations, on a été très très efficaces parce qu'on a mis les occasions qu'on a eues. Aujourd'hui, c'était le Paris Saint-Germain en face, on a bien lutté, on a bien joué."
Malgré une nouvelle défaite et une nouvelle place perdue au classement, il régnait un sentiment de "fierté" dans les entrailles du Parc OL dimanche soir. Présente pour ce choc de la Ligue 1, Michele Kang est descendue féliciter ses joueurs pour l’état d’esprit affiché. Les dirigeants n’ont pas manqué de saluer la prestation d’une équipe privée de ses principaux atouts offensifs dimanche soir. L’expression de "défaite encourageante" est souvent proscrite, mais dans ce choc de la 12e journée, l’OL pouvait avoir le sentiment d’avoir tenu tête au PSG et d’avoir regardé les champions d’Europe dans les yeux. Malheureusement, ça ne rapporte pas de poids. Et comme l’ont si bien dit Maciel et Tolisso, cela finit par rendre ce match "rageant et frustrant" car la formation rhodanienne n’a pas été récompensée de ses efforts.









































