OM – De Zerbi regrette l’un de ses choix à Lisbonne | OneFootball

L’OM a subi une défaite particulièrement amère sur la pelouse du Sporting Portugal , alors que le club phocéen semblait pourtant en mesure de s’imposer. L’ouverture du score par Igor Paixão, auteur d’une nouvelle réalisation spectaculaire, laissait présager un deuxième succès consécutif en Ligue des champions pour les hommes de Roberto De Zerbi. Cette entame positive a cependant été suivie d’un effondrement collectif qui a coûté cher aux Marseillais, lesquels rentrent du Portugal avec de nombreux regrets et des interrogations sur la gestion de cette rencontre.

Plusieurs éléments ont contribué à cette déroute marseillaise. L’expulsion d’Emerson a placé l’équipe en infériorité numérique dans un moment crucial de la rencontre. À cela s’est ajouté un arbitrage contestable qui n’a pas favorisé les visiteurs, ainsi que des erreurs individuelles qui ont facilité la tâche des joueurs portugais. Le coaching de Roberto De Zerbi a également été questionné, notamment concernant ses choix tactiques et le timing de ses remplacements. L’ensemble de ces facteurs a créé une situation défavorable que l’OM n’a pas su surmonter malgré sa supériorité initiale.

Dans un premier temps, Roberto De Zerbi a choisi de pointer du doigt les décisions arbitrales pour expliquer la défaite de son équipe. Cette réaction, compréhensible dans le contexte émotionnel de l’après-match, reflétait la frustration d’un entraîneur confronté à des circonstances qu’il estimait avoir échappé à son contrôle. Les décisions controversées prises par le corps arbitral ont effectivement pesé sur le déroulement de la rencontre et ont constitué un élément objectif dans l’analyse de cette défaite.

Une autocritique assumée concernant les choix tactiques

Au-delà de ses premières déclarations, Roberto De Zerbi a ensuite fait preuve d’introspection en reconnaissant sa part de responsabilité dans ce revers. L’entraîneur italien s’est notamment interrogé sur le timing d’entrée en jeu de Robinio Vaz : « J’aurais pu peut-être lancer Robinio Vaz un peu plus tôt ». De Zerbi a assumé cette erreur potentielle en déclarant qu’il aurait probablement dû faire appel à son joker offensif plus précocement. Cette autocritique témoigne d’une lucidité professionnelle et d’une capacité à analyser objectivement ses décisions, qualités essentielles pour tirer les enseignements nécessaires de cette déconvenue européenne.

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