Real Madrid – FC Barcelone : ce qu’il faut retenir de ce Clasico | OneFootball

Le Real Madrid ressort grandit de ce Clasico, remporté avec la manière face à un FC Barcelone affaibli, sans solution et qui a été piégé par des Merengues qui ont fait preuve d’un état d’esprit irréprochable. Combativité, esprit d’équipe, effort défensif, tous les ingrédients pour obtenir les trois points ont été mis par la Maison Blanche et ce n’est que logique que los Blancos soient toujours en tête de LaLiga ce lundi, mais avec quatre points d’avance cette fois-ci sur le Barça.

L’ombre du match face à l’Atletico planait toujours au-dessus du Bernabéu ce dimanche après-midi, alors quand la composition officielle du Real Madrid a été publiée, les supporters ont été plus rassurés. Pas de choix étrange, un dispositif déjà utilisé et des joueurs pouvant chacun apporter sa pierre à l’édifice. Les Madrilènes étaient sur la bonne voie pour réaliser un bon match, et cela s’est rapidement retranscrit sur le terrain.

Le milieu du Real Madrid a retrouvé de la couleur

Le trident Tchouaméni-Valverde-Güler n’ayant que peu convaincu depuis le début de la saison, Xabi Alonso s’est creusé la tête pour trouver le milieu adéquat pour son jeu. Il semblerait que le Basque ait enfin trouvé la solution à ses problèmes en alignant Valverde en tant que latéral droit et un quatuor Tchouaméni-Camavinga-Güler-Bellingham.

Certes, l’ancien Rennais avait l’air d’être plus ailier droit que milieu, mais ce choix fut payant car la rencontre de « Cama » fut fantastique à plusieurs égards. Xabi Alonso est un grand admirateur de Camavinga et son bagage tactique ainsi que physique font de lui un rouage important du dispositif du natif de Tolosa. Tout comme Jude Bellingham, buteur pour la deuxième fois cette semaine.

L’Anglais aurait pu obtenir le titre d’homme du match de LaLiga (il a reçu le nôtre, ce qui est déjà très bien), en étant impliqué sur les deux buts de la rencontre pour le Real Madrid. Jude retrouve son efficacité, dans la surface et la dernière passe, et retrouve le niveau de son arrivée dans la capitale ibérique. Quel plaisir.

Une solidarité défensive à toute épreuve

Si la domination du match était pour le Real Madrid, le FC Barcelone a malgré tout fait subir quelques sueurs froides au banc merengue à plusieurs reprises dans le match. Cependant, le mur madrilène s’est dressé devant les attaques catalanes qui n’ont pas tellement mis en danger Thibaut Courtois., le seul but encaissé provenant d’une erreur d’Arda Güler devant la surface.

Menée par un Eder Militao taille patron, la défense merengue a réalisé un match héroïque en résistant aux assauts du Barça. Même chose pour Alvaro Carreras, qui a pocket Lamine Yamal, bien aidé également par ses coéquipiers, mais qui a réussi à ne pas vivre le même calvaire que face à l’Atlético, où l’ancien joueur de Benfica a été en perdition. Valverde a offert une prestation de soldat alors que Huijsen a eu un peu de mal à se mettre en route dans ce match mais s’est finalement mis au diapason.

Une victoire dans un grand match, ça n’a pas de prix

Même si la ligne de statistique du Real Madrid est très bonne (1 défaite en 12 matchs TCC), il manquait encore, avant ce dimanche, cette légitimité à performer. Et cela, Xabi Alonso l’a compris, ce qui explique peut-être son choix de ne pas tenter de folie dans sa composition officielle. Après avoir subi quatre défaites d’affilées la saison passée en Clasico, l’affront devait être lavée par Xabi Alonso, alors que le dernier entraîneur à avoir remporté son premier Clasico date de 2016, en la personne de Zinédine Zidane.

La tâche était immense, la pression était grande, mais Xabi Alonso et le Real Madrid l’ont fait. Après la lourde défaite lors du derbi, il fallait réagir, obtenir cette victoire qui donne un boost de confiance. C’est désormais chose faite. La suite de la saison ne sera pas plus simple et les critiques seront encore plus acerbes en cas de défaite des Madrilènes, attentuon donc au relâchement, et cela passe par une victoire, samedi prochain contre Valence à domicile.