UEFA - La Superligue négocie... avec l'UEFA pour une nouvelle formule de la Ligue des Champions | OneFootball

Des négociations ont été entamées entre le promoteur de la Superligue et l'UEFA pour la création d'une nouvelle formule de la Ligue des Champions.

Selon les informations de l'AFP, le promoteur de la Superligue A22 Sports Management, serait en négociation avec l'UEFA dans le but d'une nouvelle réforme de la Ligue des Champions. Pour le moment aucun accord n'a été trouvé entre les différentes parties.

Cette mise au point est intervenue après les paroles de Joan Laporta, le président du FC Barcelone, qui souhaitait "un accord avec l'UEFA" pour "la pacification" du football européen.

D'après un porte-parole d'A22, il a confirmé la tenue de réunions régulières en ce sens depuis plusieurs mois, sans être encore parvenu à un compromis. Il s'était appuyé sur quelques victoires judiciaires, notamment celle de mai 2024 en Espagne considérant que la FIFA et l'UEFA avaient "abusé de leur position dominante". Les promoteurs de la Superligue sont "habilités à créer une compétition et l'UEFA ne peut pas l'empêcher", estime cette source avant de poursuivre : "Mais avant d'en arriver là, ce qu'ont fait A22 et les clubs de la Superligue, c'est proposer à l'UEFA un accord qui consiste essentiellement à apporter une plateforme de diffusion gratuite et à changer très légèrement le format de compétition actuel".

Deux groupes de 18 dans cette version de la C1

Dans cette version, bien éloignée du projet initial de compétition semi-fermée qui avait failli faire imploser le football européen en 2021, les 36 équipes engagées en Ligue des champions seraient réparties en deux groupes de 18. Les meilleures formations de chaque groupe se retrouveraient ensuite en 16es de finale.

"Cette proposition d'innovation est sur la table. Maintenant, si l'UEFA ne souhaite pas la prendre pour des raisons qui lui appartiennent, on ne pourra pas continuellement tourner le dos à des décisions judiciaires", prévient le promoteur dont le but est de "démultiplier les revenus du foot, qui aujourd'hui ne sont pas du tout à la hauteur de ce qu'ils devraient être".