Boulogne : la DNCG a rendu son verdict sur la possible montée en Ligue 2 | OneFootball

Alors que la Ligue 2 débute samedi, l’US Boulogne n’a toujours pas la garantie qu’elle en fera partie. La DNCG a statué mardi 5 août, mais sous conditions.

Quelques jours avant la reprise, Boulogne-sur-Mer reste dans l’incertitude. Officiellement, l’USBCO ne sait pas encore dans quelle division elle évoluera cette saison. Ce mardi 5 août, la DNCG a pourtant rendu son avis sur le club nordiste, mais celui-ci laisse la porte ouverte… sans l’ouvrir totalement. Dans son relevé de décisions, l’instance a acté un encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations, mais uniquement sous réserve du repêchage du club en Ligue 2. Autrement dit, si Boulogne est bel et bien admis dans l’antichambre de l’élite – à la place de l’AC Ajaccio, rétrogradé pour raisons financières – alors elle pourra le faire avec un budget contrôlé. Mais en l’état, rien n’est acté.

Ajaccio a jusqu’à mercredi, Boulogne patiente

Dans ce dossier à tiroirs, Boulogne attend la décision finale sur sa montée administrative. Troisième de National la saison passée, le club avait échoué sur le terrain face à Clermont en barrage, mais l’imbroglio autour de l’AC Ajaccio lui a rouvert une porte. Problème : les Corses peuvent encore saisir le CNOSF jusqu’à mercredi pour contester leur relégation. Pendant ce temps, à Boulogne, la préparation continue tant bien que mal. Aucun match amical n’est prévu ce week-end, mais des séances quotidiennes sont maintenues. Les joueurs de Fabien Dagneaux restent dans le flou total.

Et ils ne sont pas les seuls. Sur les calendriers officiels, aucune trace de Boulogne, ni en Ligue 2 ni en National. Quant à l’AC Ajaccio, il est encore inscrit sur les deux. Une situation qui fait sortir de ses gonds Frédéric Cuvillier, maire de Boulogne-sur-Mer. "À huit jours du démarrage de la saison, j’appelle à ce que les instances nationales assument enfin leurs responsabilités et agissent avec respect pour notre club, notre ville et les valeurs que nous portons", a-t-il dénoncé. L’élu a aussi qualifié cette situation "d’inadmissible" et "d’irresponsable".

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