Olympique-et-Lyonnais
·18 October 2025
De Nice à Paris, l'OL entame son marathon de 23 jours

In partnership with
Yahoo sportsOlympique-et-Lyonnais
·18 October 2025
Les amateurs de cyclisme apprécieront sûrement le clin d'œil, bien qu'il existe une petite subtilité. En 23 jours, l'OL s'apprête à réaliser véritable marathon, qui le conduira de Nice à Paris. Enfin, plutôt à la réception du PSG, contrairement à la célèbre course de vélo Paris - Nice. Pour les coéquipiers de Corentin Tolisso, la métaphore du vélo peut d'autant plus fonctionner, qu'ils se frotteront à des cols redoutables.
Ce long périple comprend sept sorties jusqu'à la prochaine trêve internationale, le 10 novembre. Avant ça, la veille, l'Olympique lyonnais achèvera ce calendrier dantesque par un choc à la maison contre le champion d'Europe en titre, une confrontation qui peut se classer comme "hors-catégorie". D'ici là, ces deux formations auront joué tous les trois jours, avec cependant plus de marge de manœuvre pour Luis Enrique que pour Paulo Fonseca.
Car le défi réside surtout pour les Rhodaniens à tenter de maintenir la dynamique des premières semaines de compétition (sept victoires en neuf duels). Or, l'effectif, on a pu le constater, va à certains postes manquer de profondeur. Le recrutement d'Hans Hateboer peut aider à combler cette impression en défense, mais l'ancien Rennais n'a disputé que 21 minutes depuis le début de la saison.
Pour l'OL, il faut donc espérer que le nombre de blessés s'arrête à trois, comme actuellement. "L’enchaînement est délicat, on a moins le temps de se préparer que si on jouait tous les sept jours, notamment pour le coach. Mais tout le monde essaie de faire le mieux possible pour être dans la meilleure forme physique. Nous sommes des professionnels, donc on sait ce qu'on doit faire pour se maintenir prêts", affirmait Martin Satriano.
Si Paulo Fonseca réfute le paramètre de la fatigue pour expliquer la deuxième période manquée contre Toulouse (1-2), on peut observer que huit joueurs ont déjà dépassé la barre des 500 minutes sur le terrain. Difficile d'imaginer ces cadres - Moussa Niakhaté, Corentin Tolisso, Clinton Mata ou encore Tanner Tessmann - tenir sur ce rythme pendant trois semaines.
Il faudra sûrement élargir la rotation afin de faire souffler les titulaires réguliers, sachant que des matchs importants arrivent. Celui chez les Niçois déjà ce samedi (17 heures), mais aussi Strasbourg le dimanche suivant (26/10), le voyage à Brest le 2 novembre et donc, pour finir, ce face-à-face avec le PSG.
Et dans tout ça, n'oublions pas la Ligue Europa, avec Bâle (23/10) et le Real Betis (06/10) au menu. C'est probablement dans ces affrontements européens que le staff pourra faire souffler les éléments majeurs de l'effectif. Même si l'ambition reste d'accéder à la phase suivante, idéalement en étant dans le top 8.
Le programme s'annonce donc copieux pour l'Olympique lyonnais, mais aussi excitant. Car en l'emportant à l'Allianz Riviera, il profiterait du nul entre Parisiens et Strasbourgeois (3-3) pour prendre la tête du championnat, au moins provisoirement, avant Marseille - Le Havre (21 heures).
Mais inutile de se projeter, c'est ce qu'a expliqué Paulo Fonseca. "J'ai pour l'instant seulement commencé à penser à Nice. Nous aurons un peu de temps pour évoquer les parties suivantes après, a-t-il rappelé. Mais on se prépare comme d'habitude, restons concentrés sur l'affiche à venir."
Le credo "match après match" est également appliqué par ses troupes. "On sait que beaucoup de rencontres nous attendent, des affrontements difficiles, relevait Martin Satriano. Mais on évite d’y penser et on se concentre uniquement sur le prochain rendez-vous pour essayer de le gagner." Les observateurs, eux, feront les comptes à la fin.
Live