Gattuso prévient avant Italie-Estonie : « Pas de festival offensif, il faut savoir souffrir » | OneFootball

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·5 September 2025

Gattuso prévient avant Italie-Estonie : « Pas de festival offensif, il faut savoir souffrir »

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Comme le raconte la Gazzetta dello Sport, trois choses sont sûres avec Rino Gattuso : aujourd’hui, en tant que sélectionneur, il n’a plus besoin de menacer de s’attacher au bus de la Nazionale pour aller au Mondial, puisque c’est lui-même qui conduit ce bus. Et les règles de conduite, pour lui, n’ont pas changé : « Avec l’Italie, il faut penser à gagner, que ce soit beau ou sale. L’important, c’est d’avoir la bonne mentalité : pas être jolis, mais durs, solidaires, prêts à souffrir ensemble. La force de l’Italie, c’est toujours d’avoir su se battre en tranchée. C’est ce que je veux transmettre à mes joueurs, et ils devront le montrer dès le départ. »


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Autrefois, Gattuso portait la même vieille veste pendant un mois par superstition. Aujourd’hui, il arbore plutôt une veste noire qu’il époussette avec fierté. « Être sélectionneur est bien plus difficile qu’être joueur, mais c’est aussi une fierté plus grande », confie-t-il. Plus question non plus de faire trente allers-retours aux toilettes avant d’entrer sur le terrain : « En tant que coach, il faut éviter de transmettre ce genre d’angoisses. Je n’ai pas le temps de m’émouvoir : trop de responsabilités. Peut-être que l’hymne me touchera, en voyant mes parents dans les tribunes et en pensant à ma sœur. Mais ce qui m’empêche de dormir, ce sont les pensées, pas les émotions. »

Pour ce premier match sur le banc, Gattuso alterne certitudes et doutes, excitation et devoirs. Son regard s’illumine en évoquant les messages reçus, de Marcello Lippi notamment, et le soutien transmis par Buffon au nom de Spalletti. Puis il martèle ce qu’il attend de son équipe : « Je veux une équipe humble et arrogante à la fois, ce n’est pas contradictoire. L’humilité de reconnaître une erreur et de se battre pour la corriger ensemble. Mais aussi l’arrogance de tenter la passe difficile. L’erreur fait partie du jeu, ce qui ne passe pas, c’est de s’arrêter en pensant qu’un autre réparera pour toi. »

Ce soir, face à l’Estonie, il refuse de parler de match facile : « Ils aiment faire tourner le ballon, construire depuis l’arrière avec qualité. Si on ne presse pas bien, ils peuvent facilement entrer dans nos 30 mètres. » Quant à son plan de jeu, Gattuso veut semer le doute : une pointe et un soutien, deux attaquants, plusieurs options restent ouvertes. « Mettre plus d’attaquants, ça ne veut pas dire marquer plus de buts. Il faut garder l’équilibre. Les matchs faciles n’existent pas. L’erreur serait à une large victoire »

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