« Inspirer la crainte » : Olivier Giroud déteint peu à peu sur Matias Fernandez-Pardo au LOSC | OneFootball

Déjà auteur de 15 buts toutes compétitions confondues, le LOSC peut régulièrement s’appuyer sur une ligne offensive efficace. Cette dernière inspire parfois la crainte, notamment lorsqu’Olivier Giroud et Matias Fernandez-Pardo foulent le terrain.

En marquant à dix minutes du coup de sifflet final (81′) lors de la rencontre ayant opposé les Lillois aux Norvégiens de Brann, jeudi soir, en ouverture de la campagne du club nordiste en Ligue Europa, Olivier Giroud a non seulement donné la victoire au LOSC (2-1), mais il est également devenu le buteur français le plus âgé (38 ans et 360 jours) sur la scène européenne. Il n’était d’ailleurs pas loin de signer un doublé sans le « magnifique sauvetage » de De Roeve (89′), complimenté par l’attaquant lillois sur cette action défensive.

Inspirer la crainte

Cette individualité est loin d’être anodine au sein de l’effectif lillois. Elle vampirise tout, jusqu’à prendre une place importante dans une conférence de presse d’avant-match. C’était le cas pour les Norvégiens de Brann, qui étaient obnubilés par Olivier Giroud, un homme craint : « J’ai connu ça aussi à mes débuts dans un staff à Lyon avec la présence de Juninho dans notre équipe. Même lorsque le coup franc était à 50 mètres, l’adversaire le craignait, se rappelait Bruno Genesio devant les médias au coup de sifflet final. L’adversaire le (Olivier Giroud) craint, place plus d’attention sur lui et moins sur les autres. Cela libère des espaces. »

Cette aura est « un atout supplémentaire » pour le LOSC, déjà auteur de quinze buts en six rencontres disputées toutes compétitions confondues cette saison.

Exemple à suivre

Du haut de ses 38 ans, Olivier Giroud génère ainsi de la crainte chez les adversaires du LOSC, ce dont il n’a pas lui-même conscience lorsqu’il rentre sur le terrain : « Je ne sais pas… En tout cas, les mecs savent que dès qu’on a l’opportunité de mettre le ballon dans la boîte, mon taff (travail) est d’être là pour terminer le bon travail de l’équipe, répondait l’attaquant lillois, interrogé à son sujet par les médias en zone mixte jeudi. Ils peuvent compter sur moi. Je ferai le maximum et ça a payé cette fois. »

Cette crainte peut également être « une source de confiance » pour l’effectif lillois, c’est ce que jugeait Bruno Genesio, qui estime d’ailleurs que Matias (Fernandez-Pardo) est également « en train de prendre un petit peu aussi cette importance dans l’équipe. Aujourd’hui, on voit bien que nos adversaires le craignent, lui et sa vitesse. »

Cette donnée, le jeune attaquant lillois ne l’a sans doute pas encore spécialement en tête, mais ce dernier a bien compris qu’il se devait de « prendre exemple » sur Olivier Giroud. « Il me donne des conseils, notamment sur mes défauts, comme le jeu de tête. Il m’explique comment faire de mon corps une arme. Il m’aide dans des détails que je n’ai pas encore. Au quotidien, tu essaies de piocher un peu partout dans ce qu’il peut faire », expliquait ainsi Matias Fernandez-Pardo. Ce dernier ne peut trouver meilleur modèle pour grandir.