Mercato OM : L’OM et Lille bataillent pour un jeune attaquant | OneFootball

L’OM maintient une stratégie de recrutement proactive malgré les douze recrues réalisées durant la période estivale. Pablo Longoria et Mehdi Benatia orientent désormais leurs efforts vers l’identification de jeunes talents à fort potentiel, susceptibles d’apporter une valeur ajoutée significative à l’effectif professionnel. Cette approche prospective témoigne de la volonté des dirigeants marseillais de construire un projet sportif durable, combinant performances immédiates et développement à long terme.

Mathys Detourbet, attaquant de dix-huit ans évoluant à Troyes, figure parmi les principales cibles identifiées par la direction marseillaise. Le jeune joueur, formé au club troyen, totalise sept apparitions en Ligue 2 lors de sa deuxième saison professionnelle. Bien qu’il n’ait pas encore trouvé le chemin des filets, son potentiel technique et physique suscite l’intérêt de plusieurs formations européennes. L’AS Rome avait d’ailleurs formulé une offre de 10 millions d’euros durant le mercato estival, proposition déclinée par les dirigeants troyens souhaitant poursuivre le développement du joueur.

La bataille pour le recrutement de Mathys Detourbet s’annonce particulièrement disputée. Sur le plan national, le LOSC manifeste également un intérêt marqué pour le profil du jeune attaquant, créant une rivalité directe avec l’OM sur ce dossier. Cette concurrence s’inscrit dans un contexte plus large pour attirer des talents émergents par les clubs L1. Les deux formations surveillent étroitement l’évolution des performances du joueur en vue d’une potentielle offensive durant l’exercice en cours.

L’appartenance de l’ESTAC au City Group confère à Manchester City un avantage considérable dans cette opération de transfert. Les dirigeants anglais disposent d’un accès privilégié aux informations concernant le développement du joueur et peuvent activer facilement les mécanismes de transfert interne au groupe. L’exemple de Savinho, précédemment transféré selon cette méthode, illustre la capacité des Cityzens à exploiter cette structure organisationnelle. Cette configuration représente un obstacle majeur pour les clubs français, qui devront démontrer une attractivité sportive et financière supérieure pour convaincre le joueur et son club formateur.

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