Julien Bée : « Ça criait énormément. Ils se sont bien chargés sur le positionnement, sur l’envie, sur l’état d’esprit… » | OneFootball

« J’étais du côté de Sainte-Germaine, pour le match à huis clos face à Blois. Les zones mixtes se font entre les deux vestiaires, donc on entend tout ce qui se passe. Lorsque les joueurs sont revenus après être allés voir les supporters derrière les grilles, Bruno Irles a été happé, pris à part. Il y avait des petites discussions avec Arnaud De Carli, John Williams, et d’autres dirigeants, qui analysaient surement entre eux ce match. Les joueurs sont rentrés seuls au vestiaire, avant que Bruno Irles n’arrive devant nous pour la conférence de presse d’après match. Et là, dans le vestiaire, il y a eu des cris. Ça criait énormément. On s’est regardé entre journalistes et on s’est dit qu’ils étaient en train de s’engueuler. Le stadier a fermé les portes pour ne pas qu’on entende. On est sortis sur le terrain, on s’est décalés au niveau des fenêtres des vestiaires pour écouter ce qui se disait. On est journalistes quand même… C’était assez inaudible, mais ils se sont bien chargés sur le positionnement, sur l’envie, sur l’état d’esprit… Je pense que cette engueulade a été la remise en question. Ces quinze jours, je pense que ça leur a permis de vraiment se poser, et ça semble être redevenu un groupe très soudé aux entrainements. Ça rigole, il n’y a pas l’air d’y avoir de scission dans le groupe. C’est plutôt une bonne nouvelle. En peut-être que ces quinze jours ont fait du bien. Maintenant, attention, car la dernière fois qu’il y a eu quinze jours comme ça, ça ne nous a pas empêché de perdre le match d’après ».

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