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·28 November 2025
L’Academy, Claudio Ranieri, la Ligue des Champions… Entretien avec Layvin Kurzawa

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·28 November 2025

Alors que ses deux anciens clubs, l’AS Monaco et le PSG s’affrontent ce samedi dans le choc de la 14e journée de Ligue 1 McDonald’s (17h), le latéral gauche façonné en Principauté a accepté d’évoquer ses meilleurs souvenirs.
Comme beaucoup, il s’est révélé aux yeux de tous à l’AS Monaco ! Formé à l’Academy où il a débarqué à l’âge de 15 ans en 2007, Layvin Kurzawa a ensuite tout connu au pied du Rocher, du succès en Gambardella à la Ligue des Champions, en passant par la Ligue 2. Alors au moment où ses deux anciens clubs s’affrontent ce samedi au Stade Louis-II (17h), le latéral gauche a accepté d’évoquer ses années en Principauté. Interview 🎙️
Bonjour Layvin. Pour commencer, peux-tu nous donner de tes nouvelles ?
Actuellement je continue à me préparer pour trouver une opportunité au mercato de janvier. J’espère trouver rapidement pour rejouer au football car ça me manque énormément, et c’est d’autant plus frustrant d’être dans cette situation que j’ai encore les jambes et le niveau. Alors certes, je ne serai peut-être pas opérationnel très rapidement comme certains clubs le voudraient, mais je sais qu’avec une bonne préparation, je peux être au niveau et prêt le plus vite possible.
C'est là où j'ai fait mes classes, où j’ai appris à jouer au football, découvert mon poste de latéral gauche et connu l'Équipe de France et la Ligue des Champions ! C'est là où j'ai grandi tout simplement, donc Monaco c'est une grande partie de ma vie, de mon enfance.
Layvin KurzawaSur ce que l'AS Monaco représente pour lui
Revenir en Ligue 1 ? On pourrait me revoir partout honnêtement, je ne suis fermé à rien, tout simplement parce que je n’ai rien pour l’instant ! J’ai juste envie de rejouer au football parce que c’est la chose que j’ai fait toute ma vie et c’est quelque chose qui me manque énormément aujourd’hui.
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Tout a commencé à l’AS Monaco pour toi. Que t’évoques ce club instinctivement ?
C’est là où j’ai fait mes classes, où j’ai appris à jouer au football, découvert mon poste de latéral gauche et connu l’Équipe de France et la Ligue des Champions ! C’est là où j’ai grandi tout simplement, donc Monaco c’est une grande partie de ma vie, de mon enfance. Il y a encore beaucoup de monde que je connais là-bas.
Justement, il y a presque 20 ans tu rejoignais l’Academy. Que gardes-tu en tête de cette période au centre de formation ?
Il y a énormément de choses qui remontent. J’ai eu des formateurs incroyables comme Frédéric Barillaro, qui est encore à la tête des U19, un coach comme Didier Christophe. Même au niveau de l’école, je me souviens de mes professeurs. Ce sont des gens qui m’ont accompagné et qui m’ont emmené au haut niveau. J’y ai connu des moments forts, à commencer par ceux passés avec mes coéquipiers du centre qui sont aujourd’hui sur les terrains professionnels, ou bien d’autres qui n’y sont pas. J’ai notamment gagné la Coupe Gambardella (en 2011, ndlr), que le Club n’avait plus remportée depuis 40 ans.
As-tu gardé des liens avec des joueurs de l’Academy ?
Évidemment, d’autant qu’on avait une génération 92-93 qui était très unie. Dans mon cercle proche, je peux citer Terence Makengo qui fait partie de mes meilleurs amis encore aujourd’hui. Il y a aussi « Papy » (Nampalys) Mendy aussi, avec qui je suis toujours en contact. Abdou Diallo également, qui était beaucoup plus jeune à l’époque, mais avec qui j’ai joué à Paris. Marcel Tisserand, qui est maintenant en Australie, avec qui je parle toutes les semaines. Il y a énormément de joueurs ! Jérôme Phojo aussi, que j’ai recroisé récemment. On était une génération très forte sur le terrain, parce qu’à l’extérieur, on était aussi très soudés ! J’ai oublié Dennis Appiah aussi qui est Saint-Etienne.
Raconte-nous cette aventure en Coupe Gambardella 2011. S’agit-il de ton meilleur souvenir au centre ?
La Coupe Gambardella a été un tremplin pour nous pour le haut niveau, parce que gagner cette compétition, ce n’est pas facile. Beaucoup ont ensuite été dans les équipes de France de jeunes. Personnellement, j’avais déjà été avec les pros avant la Coupe Gambardella, pour laquelle je suis redescendu en quart et pour la finale je crois, mais pour d’autres joueurs, ça a été un vrai tremplin ! En revanche, j’étais le dernier de ma génération 92 à aller en sélection. Beaucoup de monde pense que d’être au centre de formation c’est un aboutissement, la finalité, alors que c’est juste le début d’un long chemin qui n’est pas facile et durant lequel il faut être fort mentalement, continuer à travailler et être sérieux !
Pour revenir à la finale de Coupe Gambardella, à l’époque le coach des pros était Laurent Banide et il me dit qu’il a besoin de moi pour le match de Lens sur le banc. Donc je me souviens avoir fait la gueule, parce qu'on était un groupe d'amis du centre de formation, et on voulait jouer cette finale. Il l’avait mal pris, parce que j'avais dit que je voulais aller au bout de l’aventure avec mes potes et gagner cette Gambardella.
Layvin KurzawaSur ce que l'AS Monaco représente pour lui
D’ailleurs, ce ne sont pas toujours les meilleurs qui réussissent. Et ce n’est pas toujours les meilleurs qui réussissent, et ça, c’est très important à comprendre pour les générations qui arrivent aujourd’hui et pour les prochaines. La formation, c’est un moment où on se fait certes des amis, mais il ne faut pas oublier qu’en tant que joueur, le plus important c’est d’arriver en haut ! Sur le terrain, il faut être soudés évidemment, mais il faut aussi penser à soi et montrer qu’on est le meilleur car il faut se démarquer. Et je pense que j’ai su faire la différence par rapport à ça.
Comment as-tu vécu le fait d’accéder à l’équipe pro’ tout en connaissant la descente en Ligue 2 ?
Cela a été compliqué, c’est vrai. D’ailleurs pour revenir à la finale de Coupe Gambardella, à l’époque le coach des pros était Laurent Banide et il me dit qu’il a besoin de moi pour le match de Lens sur le banc. Donc je me souviens avoir fait la gueule, parce qu’on était un groupe d’amis du centre de formation, et on voulait jouer cette finale. Il l’avait mal pris, parce que j’avais dit que je voulais aller au bout de l’aventure avec mes potes et gagner cette Gambardella. Il se trouve que malheureusement les pros’ avaient perdu avec un but de Raphaël Varane d’ailleurs, juste avant de signer au Real Madrid. Mais j’avais tellement vécu une expérience extraordinaire avec le groupe qu’on avait, que je n’avais pas regretté. Malheureusement en parallèle on descend en Ligue 2, mais je ne pense pas que ma présence aurait changé quelque chose. Et je savais qu’en gagnant le Coupe Gambardella, ça allait nous ouvrir énormément de portes.
Raconte-nous ces deux saisons en Ligue 2 justement…
Ça a été compliqué pour moi parce qu’il y a eu de nouveaux coachs, beaucoup de changements. Et il y a un joueur d’expérience qui arrive à mon poste à ce moment-là : Georgios Tzavellas, un guerrier comme j’ai rarement vu dans le football (sourire), mais également un très bon joueur ! Donc durant ces deux années de Ligue 2, je n’ai pas beaucoup joué, j’étais beaucoup sur le banc. Et la deuxième année, je me souviens que je devais être prêté en Ligue 1 à Brest au mercato de janvier, et finalement ça ne se fait pas au dernier moment alors que j’étais monté dans l’avion. A ce moment-là, mon agent m’appelle et me dit que le coach, Claudio Ranieri, ne veut pas que je parte ! J’ai un rendez-vous avec lui le lendemain matin, et il me dit : « Layvin, il nous reste six mois à jouer et on remonte en Ligue 1. Tu n’es pas un joueur de Ligue 2, tu es un joueur de Ligue 1, et quand on y sera, tu seras mon titulaire, on ne va recruter personne ! ».
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Et c’est ce qui s’est passé !
Oui puisque qu’on monte et qu’ils ne recrutent personne à mon poste, alors qu’il y avait les moyens, parce qu’à cette époque-là tout le monde arrive : Eric Abidal, Radamel Falcao, João Moutinho, James Rodriguez, Ricardo Carvalho… une équipe de fou ! Donc je me retrouve à être titulaire en Ligue 1, entouré de joueurs qui ont une carrière extraordinaire, qui ont gagné la Ligue des Champions pour certains et ont joué dans les meilleurs clubs du monde. À ce moment-là, comme c’était le cas en Ligue 2, j’avais une relation père-fils avec Claudio Ranieri, il m’a fait confiance et je lui ai rendu sur le terrain.
Justement, Claudio Ranieri a-t-il été important dans ta carrière ?
(Il coupe) Complètement ! Il me relance, parce que j’avais déjà joué en Ligue 1, en titulaire indiscutable. Il veut que personne ne soit recruté, juste pour doubler le poste, et pour moi le chemin est tracé, il est tout droit. J’avais juste à faire mes prestations, jouer à mon jeu. Chaque fin de week-end, j’avais juste envie de repartir sur le terrain, ça me démangeait, je voulais démontrer.
À Monaco, je dirais James Rodriguez ! Il m'a mis 2-3 galettes en effet, mais c'était surtout un joueur extraordinaire avec une sacrée patte gauche ! Franchement, on avait un super effectif : la jeunesse sur les côtés avec Yannick Carrasco, Lucas Ocampos, Fabinho et moi et l’expérience dans l’axe avec Ricardo Carvalho, Jérémy Toulalan, Mounir Obbadi ou encore Radamel Falcao devant.
Layvin KurzawaSur la génération 2013-2014
Tout en sachant que ce que je faisais, sans prétention, le fait d’être offensif, de marquer des buts et d’être décisif, ce n’était pas commun à l’époque en Ligue 1. Un latéral gauche qui monte, qui déborde et se retrouve dans la surface, à ce moment-là il n’y en a pas beaucoup. Aujourd’hui, on le voit de partout, mais à ce moment-là, j’ai 19 ans, je me régale et je prends plaisir et ça, c’était le plus important.
Comment as-tu vécu le fait de te retrouver au milieu de joueurs de ce calibre ?
C’est du kiff tout simplement ! Comme toutes les années que j’ai passées dans le foot, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, ce sont des moments que tu n’oublies pas, où tu apprends, où tu profites du moment à fond car tu as toujours rêvé d’être à cette place-là. C’était incroyable ! Sachant que comme j’ai grandi dans le Sud, j’avais ma famille et mes proches à mes côtés. Ils étaient là même quand ça n’allait pas pour me remettre la tête à l’endroit.
Quels joueurs t‘ont le plus impressionnés ?
(Il réfléchit) À Monaco, je dirais James Rodriguez ! Il m’a mis 2-3 galettes en effet, mais c’était surtout un joueur extraordinaire avec une sacrée patte gauche ! Franchement, on avait un super effectif : la jeunesse sur les côtés avec Yannick Carrasco, Lucas Ocampos, Fabinho et moi et l’expérience dans l’axe avec Ricardo Carvalho, Jérémy Toulalan, Mounir Obbadi ou encore Radamel Falcao devant, même si Emmanuel Rivière et Valère Germain étaient jeunes aussi. Ensuite il y a eu des talents comme Anthony Martial qui est arrivé un peu plus tard, Geoffrey Kondogbia, Tiémoué Bakayoko… on avait des joueurs d’un talent exceptionnel !
La saison suivante, l’équipe passe un cap avec ce parcours en Ligue des Champions et notamment ce succès à Arsenal ! Raconte-nous.
Je me souviens que j’étais sur le banc avec Yannick car on avait joué Nice juste avant, et on avait tous les deux reçu une grosse béquille. Je me souviens même moi que je rentre à l’Emirates avec la douleur dans ma cuisse, et puis Yannick rentre également et marque un but extraordinaire, après Kondogbia et Berbatov. C’était fou, et c’est juste un kiff de repenser à tout ça ! C’était une expérience dingue prise à un âge très jeune, une période vraiment magnifique.
Est-ce que cet exploit fait partie de tes meilleurs souvenirs ?
Je pense que mon meilleur souvenir, ça reste mon premier match en Ligue des Champions contre le Bayer Leverkusen. Devant ma famille, devant mes amis, je me souviens que j’avais fait un très bon match. On commençait à me découvrir au niveau européen, je montrais qui j’étais durant toute cette épopée-là, même si on se fait éliminer contre la Juventus Turin injustement.
Cette élimination reste-elle une frustration justement, au vu des erreurs arbitrales ?
Je me souviens que ça avait été un match où les deux de la charnière centrale, Giorgio Chiellini et Leonardo Bonucci avaient attrapé quelques cols et étaient passés à travers car il n’y avait pas de VAR à l’époque, heureusement pour eux. Je me souviens qu’on avait très bien joué lors de cette double confrontation, face à des joueurs comme Andrea Pirlo, Carlos Tevez, des joueurs qui ont fait des carrières exceptionnelles et qui ont gagné la Coupe du Monde ! C’étaient des matchs de fous. Une frustration ? Oui car tu as de l’espoir, et en même temps quand tu tombes contre la Juve, tu sais que ça va être compliqué. Avec le recul, c’est vrai qu’il y avait moyen de passer et d’aller plus loin, mais bon, c’est le football.
Comme tu disais, tu marquais beaucoup pour un défenseur et c’était assez nouveau. Est-ce qu’il y a un but qui te vient instinctivement en tête avec l’AS Monaco ?
J’en ai mis plusieurs, mais il y a un but qui m’a marqué, c’est le but que j’ai marqué contre l’OGC Nice au début du championnat juste avant de partir à Paris. C’était sur un centre de Fabinho repris de volée par El Shaarawy qui rate un peu son geste, et je monte à la tête au duel avec le gardien à la manière d’un dunk d’un joueur de basket un peu pour frapper le ballon. Et étant formé à Monaco, j’avais toujours rêvé de marquer contre l’OGC Nice contre qui je jouais tout le temps en centre de formation. Marquer chez eux en plus, de cette manière-là en montrant toute ma détermination, de la puissance dans ce geste, ça m’avait marqué, d’autant qu’on avait gagné 3-2 il me semble. Ensuite il y a mon premier but en Ligue 1 contre Guingamp également, aussi marqué de la tête.
Crédit photo : Panoramic
Tu restes d’ailleurs à ce jour le seul défenseur à avoir mis un triplé dans un match, cette fois sous le maillot du Paris Saint-Germain…
Être défenseur et mettre trois buts dans un match, c’est incroyable (rires) ! J’attends de voir un défenseur le refaire, parce qu’un jour ce sera fait. Ce n’est pas un record comme Robert Lewandowski qui avait mis 5 buts en 9 minutes, même si ça s’approche avec Kylian (Mbappé) qui en a mis 3 en 7 minutes avec le Real Madrid. Denzel Dumfries a failli le faire la saison dernière. Après, qu’il soit égalé ou même dépassé, ça restera mon record et j’en serai toujours fier !
Quand on voit tous les joueurs qui sortent chaque année, avec encore récemment Maghnes Akliouche, et qui se montrent aux yeux de l'Europe, cela montre que Monaco a quelque chose de différent. Régulièrement, une pépite sort du centre de formation, et elle ne s'arrête pas juste à la Ligue 1, mais va jusqu’en Équipe de France.
Penses-tu que tu aurais eu ce parcours et ces nombreux titres avec le PSG, si tu n’avais pas pu éclore tranquillement à l’AS Monaco ?
Je suis tout à fait d’accord avec ça, d’autant que j’avais le choix entre 5-6 centres de formation. Mais j’ai choisi Monaco justement pour la tranquillité. Encore une fois, le fait d’avoir mes proches à proximité, d’être dans une ville sécurisée, cela a joué. Il y avait tellement de paramètres qui faisaient que Monaco était fait pour moi !
Est-ce une fierté d’ailleurs de faire partie des joueurs formés ici comme les Henry, Trezeguet, Mbappé ?…
Complètement ! Pour moi, l’AS Monaco est et restera le meilleur centre de formation de l’Hexagone ! Quand on voit tous les joueurs qui sortent chaque année, avec encore récemment Maghnes Akliouche, et qui se montrent aux yeux de l’Europe, cela montre que Monaco a quelque chose de différent. Régulièrement, une pépite sort du centre de formation, et elle ne s’arrête pas juste à la Ligue 1, mais va jusqu’en Équipe de France. On parlait de Thierry Henry, de Kylian Mbappé, ce sont des joueurs connus dans le monde entier, et ce n’est pas anodin !
Même en post-formation, avec des exemples comme Yannick Carrasco, Bernardo Silva ou encore Fabinho qui n’étaient pas du tout connus en arrivant…
Il y en a énormément ! Ils sont devenus de sacrés joueurs, aussi parce qu’ils ont eu cette tranquillité d’esprit de jouer à l’AS Monaco, à l’inverse de clubs comme le PSG où il y a une grosse pression populaire. À Paris, un match nul, ça ne passe pas et tu ne peux pas aller manger au restaurant avec ta famille parce que les gens vont t’attendre à l’extérieur et te reprocher de ne pas avoir gagné. Monaco, c’est un contexte complètement différent. Il ne faut pas oublier que nous sommes des humains. À Paris, il y a des moments où mes enfants voulaient sortir et on avait perdu le week-end d’avant, donc je me disais que ce n’était pas une bonne idée.
As-tu une anecdote qui te revient en tête de tes années monégasques ?
(Il réfléchit) Peut-être le jour où j’ai dû chanter la première fois pour mon bizutage. A cette époque-là, il y avait Pierre-Emerick Aubameyang, et c’est peut-être cette période où j’ai le plus rigolé dans le vestiaire pro’. Il y avait toute une communauté africaine avec Mahamadou Diarra, Nicolas Nkoulou, Pascal Feindouno, Cédric Mongongu, Igor Lolo, Jean-Jacques Gosso… et moi j’étais tout le temps avec eux, j’étais le petit ! Chaque moment du repas, c’était tellement marrant. Je me souviens que j’avais chanté et je n’étais pas du tout à l’aise.
On sait qu’il y a une énorme communauté de fans à travers la France, je me souviens que quand on se déplaçait, le parcage était rempli à chaque fois. Donc voilà, restez fidèles à l’AS Monaco… et DAGHE MUNEGU !!! 🇲🇨 J’ai grandi là-bas, et ce club restera toujours dans mon cœur.
Layvin KurzawaSon message aux supporters monégasques
Un dernier message pour les supporters du Club qui gardent toujours un lien spécial avec les joueurs formés ici ?
Un grand BONJOUR déjà, car ça fait très longtemps que je suis parti ! En tout cas, je suis toujours les performances de l’AS Monaco, et j’étais d’ailleurs au téléphone avec Paul (Pogba), deux jours avant son retour à la compétition contre Rennes. On a parlé du Club, et je sais qu’il se sent très bien là-bas. Alors que les supporters continuent à être derrière l’équipe, car Monaco c’est un club à part, car c’est la Principauté ! On sait qu’il y a une énorme communauté de fans à travers la France, je me souviens que quand on se déplaçait, le parcage était rempli à chaque fois. Donc voilà, restez fidèles à l’AS Monaco… et DAGHE MUNEGU !!! 🇲🇨 J’ai grandi là-bas, et ce club restera toujours dans mon cœur.
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