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·5 February 2025
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La FFF a bien confirmé le pénalty sifflé contre l'Olympique de Marseille ce dimanche face à l'OL, à la suite d'une main d'Adrien Rabiot.
L'Olympico a réservé toutes ses promesses, ce dimanche soir, pour le compte de la 20ème journée de Ligue 1. L'Olympique de Marseille s'est imposé 3-2 face à l'Olympique Lyonnais avec les 5 buts marqués en deuxième période. Et une action a fait parler dernièrement : le pénalty accordé à Lyon à la suite d'une main d'Adrien Rabiot. Comme il est de coutume les mardis, la commission de l'arbitrage de la FFF est revenue sur les différentes décisions des arbitres durant le week-end de Ligue 1, dont cette main sanctionnée à la suite d'une reprise acrobatique de Tagliafico, déviée par la cuisse puis le coude de Rabiot.
Jérôme Brisard, l'arbitre central de la rencontre, s'est appuyé sur les images de l'arbitrage vidéo pour désigner le point de pénalty. Et la FFF est du côté de son arbitre et justifie la décision : Rabiot a "ses deux bras en l’air, coudes fléchis et symétriques, dans une position qui augmente artificiellement la surface couverte par le corps". Cette position est "non naturelle" et accentue le risque de toucher la balle de la main. "Le fait que le ballon ait d'abord touché une autre partie du corps du défenseur avant d'être dévié par le bras n'est pas un élément suffisant pour ne pas siffler pénalty".
"Le défenseur marseillais se positionne face à l’attaquant avec ses deux bras en l’air, coudes fléchis et symétriques, dans une position qui augmente artificiellement la surface couverte par le corps. Cette position non naturelle des bras est imprudente et caractérise une prise de risque pour un joueur souhaitant contrer le ballon. Par ailleurs, le fait que le ballon ait d'abord touché une autre partie du corps du défenseur avant d'être dévié par le bras n'est pas un élément suffisant pour ne pas siffler pénalty. D'ailleurs, la Direction de l’arbitrage rappelle que ce critère ne figure pas dans les lois du jeu. Le visionnage en bord de terrain était bien attendu, à l'instar de la modification de la décision initiale, afin d’accorder le pénalty, sans sanction disciplinaire."