Real France
·10 October 2025
Lucas Vazquez révèle quel entraîneur l’a le plus marqué dans sa carrière

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·10 October 2025
Lucas Vazquez, désormais joueur du Bayer Leverkusen, est revenu sur ses premiers mois en Bundesliga et sur ses 10 saisons passées sous le maillot du Real Madrid lors d’une interview pour El Partidazo de la Cadena Cope.
Un nouveau chapitre en Allemagne
"Plusieurs équipes m'ont contacté, mais je voulais continuer à jouer et rester dans l'élite. Cette opportunité s'est présentée, et elle est très intéressante pour moi à tous les niveaux. Je ne pense pas revenir en Espagne. J'ai les idées très claires et je veux continuer à jouer", explique-t-il au sujet de son départ vers Leverkusen.
L’arbitrage en Allemagne
"L'arbitrage en Allemagne est différent. En Espagne, on est un peu plus tolérant avec les cartons jaunes. Il y a eu des choses difficiles à croire et la question de l'arbitrage est très délicate, mais ce qui s'est passé mérite d'être débattu. Tout ce qui concerne l'affaire Negreira est difficile à expliquer, c'est incroyable. Nous étions très conscients de tout, nous en parlions dans les vestiaires. Les vidéos de Real Madrid TV peuvent affecter les arbitres parce que ce sont des personnes, ils ont une famille…", explique-t-il.
Sa dernière année au Real
"La dernière saison ne m'a pas été pénible, je souffre quand je ne gagne pas et que les choses ne se passent pas comme je le voudrais, mais ça fait partie du football. Les opinions, qui ne dépendent pas de soi, sont une chose, et les faits en sont une autre : 400 matchs, 227 titularisations, les titres... Je lis la presse tous les jours et certaines choses n’étaient pas nécessaires. Il n'y a pas un seul joueur qui n'ait été critiqué : Mbappé, Cristiano, Benzema, Ramos, Modric... Aujourd'hui, le journalisme est plus critique et moins objectif, et l'opinion publique se laisse influencer."
Le moment de quitter le club
"Je ne voulais pas partir, mais c'était le bon moment pour le faire", raconte Lucas. "Ça faisait des mois que j'y pensais, depuis janvier environ. Tout le monde arrive à un moment où l'on se dit "je pense que le mieux est que je parte". Je n'ai pas parlé à Xabi pour aller au Bayer. Ce qui s'est passé avec Alexander-Arnold est venu après. J'ai rencontré José Ángel Sanchez et il me l'a dit de manière très naturelle. J'avais la conscience tranquille et les idées claires. Le club s'est comporté de manière spectaculaire avec moi."
Photo Denis Doyle / Getty Images
Travailler avec Xabi Alonso
"C'était une belle expérience, le Mondial était assez cool et ça nous a permis de faire connaissance et de savoir ce que Xabi voulait faire. J'en ai tiré une grande expérience. Il m'a traité avec beaucoup de respect, comme un membre de l'équipe."
Les moments marquants au Real
Sur le penalty de la finale à Milan : "J'ai fini avec beaucoup de confiance et j'ai dit que j'étais confiant pour le tirer. Dans ce genre de match, tout dépend des sensations de chacun, je me suis approché de Zidane et je lui ai dit que je voulais le tirer. J'en ai pris conscience les jours suivants."
L’entraîneur qui l’a le plus marqué : "C'est Zidane, j'ai eu des entraîneurs formidables : Ancelotti, Benítez, Lopetegui... mais Zidane a été le plus spécial. J'ai eu de bonnes relations avec tous."
Sur le coéquipier qui l’a le plus impressionné : "En tant que personne, j'en ai beaucoup. J'ai eu beaucoup de chance de croiser des gens formidables. Nacho, Carvajal, Modric, Ramos, Asensio, Kroos... et sur le plan professionnel, les plus spectaculaires ont été Sergio Ramos et Cristiano, qui m'ont le plus marqué par leur culture du travail."
La polémique Valverde-arrière droit
"C'est compréhensible de tous les côtés. Fede a exprimé ce qu'il ressentait et je trouve ça très bien, il a toujours démontré qu'il était performant là où on avait besoin de lui. Je ne me suis pas plaint, mais quand Zidane m'a mis là au début, je lui ai dit que je n'aimais pas ça et il m'a répondu que je pouvais très bien le faire", a déclaré Lucas Vazquez.