OM : l'un des secrets de la réussite de De Zerbi dévoilé ? | OneFootball

Et si le succès de Roberto De Zerbi trouvait sa source chez un ancien joueur devenu consultant en Italie ? Ce proche du technicien italien de l’Olympique de Marseille est longuement revenu sur le lien qui les uni grâce au football tout en évoquant quelques possibilités quand à leur avenir commun.

C’est un fait qui n’échappe à personne, Roberto De Zerbi est souvent critiqué en France mais ce n’est pas grand-chose en comparaison du traitement réservé au technicien italien dans son pays. Il peut toutefois compter sur un soutien de poids de l’autre côté des Alpes en la personne de Daniele Adani. Ancien défenseur de la Nazionale, passé par l’Inter et maintenant consultant influent, Adani s’est confié à L’Equipe sur la relation qu’il entretien avec l’entraineur de l’Olympique de Marseille. Et si l’un des secrets de la réussite de Roberto De Zerbi à l’OM se cachait dans son entourage en Italie ?

L’homme qui murmurait à l’oreille de De Zerbi ?

Entre les deux hommes, le lien remonte à quelques années maintenant :  «Quand il était supporter de Brescia, je jouais dans son équipe, mais on ne se connaissait pas, raconte Adani. On s’est rapprochés plus tard, grâce à nos valeurs communes. Il aimait ma façon de parler football, sans idées reçues et sans l’analyse typiquement italienne : si c’est poteau rentrant, tu es sur la bonne voie, si c’est sortant, tu es sur la mauvaise.» Les deux hommes partagent aussi un certain goût pour les moments simples et conviviaux comme avec cette scène devenue virale, où Adani appelle De Zerbi quelques heures après la victoire contre le PSG. «Dix mille personnes ont pu voir Roberto dans son bureau à la Commanderie. C’est un précurseur, perçu comme un hérétique. Mais l’Italie change, lentement.» Adani croit d’ailleurs dur comme fer qu’il finira par percer dans son pays, avec lui comme adjoint : «Je pense qu’on verra un jour Roberto à la tête d’un grand club italien. Il m’a toujours dit que ça dépendait de moi. Le jour où je le voudrais, il n’aurait même pas besoin de demander au club, car il retrancherait mon salaire du sien.»

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Adani supporter numéro 1 de De Zerbi en Italie

Leur proximité, pourtant, n’est pas toujours bien comprise. L’entraîneur olympien l’a d’ailleurs expliqué en juillet dernier dans le podcast Supernova, sa première interview en Italie depuis deux ans : «Lele n’est pas un ami, mais un frère. Cela dit, il ne dit pas des choses que je lui suggère de dire, et vice versa. Mais les journalistes m’attaquent pour l’atteindre.» Adani, lui, dénonce une hypocrisie bien installée : «En Italie, on ne pardonne pas deux choses : le succès et la liberté. Moi, je veux rapprocher les gens du football, et lui, par son football, fidélise les gens. Il ne doit pas plaire à ceux qui demandent une interview, une accréditation ou un maillot, mais au peuple. Et ça, ça dérange. Le monde du football est très standardisé, avec des gens soi-disant amis, mais où tout le monde est contre tout le monde.» Il se défend tout de même de laisser leur amitié altérer son jugement ou lui octroyer un traitement de faveur : «Je ne suis la voix de personne. Si certains ne rapportent pas, comme je le constate, les exploits de De Zerbi, c’est parce qu’en Italie, la jalousie règne. C’est le football qui parle pour lui, et c’est le football qui nous lie tous les deux, pas l’amitié.»

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