Franck Haise avant RC Lens-Nice : « Même en se mettant à l’endroit, ça va souffler fort » | OneFootball

Avant d’affronter le RC Lens à Bollaert-Delelis dimanche, Nice se trouve dans une situation catastrophique. Le club azuréen vient de concéder sa 8e défaite consécutive toutes compétitions confondues ce jeudi à domicile contre Braga en Ligue Europa (0-1). Franck Haise a déjà lâché le mot il y a quelques jours : « maintien ». Ce doit être selon lui l’objectif des Aiglons, 12es du classement après 5 défaites de rang en Ligue 1.

Après un match pour lequel il a fait tourner, l’ex-entraîneur du RC Lens ne pouvait encore que constater les dégâts. Dans des propos relayés par Le Figaro, il a commenté : « Perdre huit matches, ça ne plaît à personne. Mais une fois qu’on a dit ça, on fait quoi ? Moi, ce qui me touche le plus, c’est que je voudrais voir mon équipe tout le temps comme lors de la 2e mi-temps… Ce qu’ils peuvent maîtriser, c’est donner le maximum. Quand on perd huit matches de suite, on manque d’oxygène, c’est une réalité, a-t-il poursuivi. Pour autant, on ne fera pas les prochains matches au sommet du Mont-Blanc. L’oxygène, il faut aller le chercher en faisant des choses tous ensemble avec beaucoup d’énergie. »

« On sait ce qu’il se passera si on fait une mi-temps sur deux »

Il a également évoqué le match de dimanche dans des propos partagés par le site officiel du Gym : « Il va falloir se mettre à l’endroit. Même en se mettant à l’endroit, ça va souffler fort. Il ne faudra pas attendre 45 minutes pour se mettre réellement dans le sens du jeu parce qu’on sait ce qu’il se passera si on fait une mi-temps sur deux. Aujourd’hui, ce qui importe, c’est nous, ce qu’on doit être capables de faire le plus longtemps possible dans un match. Certainement que 95 minutes, c’est difficile mais entre 45 et 95, il y a un juste milieu. Sinon, comme on a aussi des carences dans la justesse pour éviter de prendre des buts ou en marquer et qu’on ne peut pas compter sur une efficacité chirurgicale pour gagner les matches, il faut qu’on en fasse beaucoup. Mais ça, je le dis depuis un moment. »