Mercato : Pourquoi le LOSC recrute-t-il régulièrement des joueurs des pays nordiques ? | OneFootball

Au cours des dernières périodes de transferts, le LOSC a montré une affinité croissante pour les joueurs issus des pays nordiques. Comment Olivier Létang, dirigeant lillois, explique-t-il cette attirance soudaine ?

Hakon Haraldsson (2023), Andrej Ilic (2024) et Marius Broholm (2025), en provenance du Danemark et de Norvège, Gabriel Gudmundsson (2021) et Osame Sahraoui (2024), joueurs ayant fait une pige aux Pays-Bas après leur formation en Suède ainsi qu’en Norvège… Depuis l’arrivée d’Olivier Létang à sa présidence, le LOSC se montre entreprenant sur le marché des pays nordiques, de clubs ou de nationalité, avec cinq recrues engagées ces cinq dernières années. Cette fréquence a poussé la presse locale à s’interroger : Pourquoi le LOSC recrute-t-il régulièrement des joueurs issus des pays nordiques ?

Qualités mentales et techniques

Interrogé à ce sujet en conférence de presse le mercredi 02 juillet, Olivier Létang a mis en lumière les qualités présentes au sein de cette partie du monde : « La première des choses, ce sont les caractéristiques techniques, le talent des joueurs, les qualités qu’ils ont. Je l’ai dit l’an dernier, ça a fait sourire. Il y a également l’aspect humain, qui m’est cher (sourire). […] Je le dis à chaque fois, un groupe, c’est un puzzle technique, tactique, physique, mais aussi psychologique et humain. Et si on veut réaliser des grandes choses, on sait très bien que l’aspect humain est fondamental.

On ne peut pas dire que c’est une généralité, mais il y a probablement des traits communs avec une vraie culture du travail, une discipline. On a des joueurs, effectivement, qui à chaque fois qu’ils jouent, qu’ils ne jouent pas, ont toujours eu un comportement qui a été irréprochable. C’est aussi de par sa personnalité que nous avons choisi Marius (Broholm) », a ainsi avoué le président du LOSC.

« Et on n’est pas les seuls, effectivement, à suivre les pays nordiques, tenait-il également à rappeler, citant notamment l’attrait émergent des clubs anglais. On ne signe pas un joueur en fonction de sa nationalité ou son origine. Mais il y a, encore une fois, des qualités intrinsèques. Et puis après, il y a une discipline, il y a un certain nombre de choses qui font, effectivement, que ce sont des profils intéressants », concluait Olivier Létang, qui n’hésitera pas à piocher une nouvelle fois au sein des pays nordiques. Il faut également ajouter que ces derniers possèdent souvent un salaire moins élevé que dans d’autres divisions, point clef lorsque l’on cherche à recruter malin.