AS Monaco
·21 de octubre de 2025
Sébastien Pocognoli : "Matérialiser le processus par des victoires"

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·21 de octubre de 2025
A la veille de l’affiche face à Tottenham (mercredi, 21h), pour la 3e journée de la Ligue des Champions, l’entraîneur monégasque était en conférence de presse afin d’évoquer cette rencontre.
Il va connaître sa première au Stade Louis-II. Après avoir déjà effectué ses débuts à Angers, le week-end dernier, Sébastien Pocognoli va désormais découvrir l’enceinte de Fontvieille, ce mercredi (21h), pour une affiche de prestige face à Tottenham, dernier vainqueur de la Ligue Europa. Déterminé à réussir une belle performance lors de cette troisième journée de Ligue des Champions, le technicien belge était en conférence de presse. Extraits. 🎙️
Cela dépend de comment vous voyez les choses. L’AS Monaco est une grande institution avec une renommée européenne et un bel historique. Le niveau d'attente est différent par rapport à l’Union Saint-Gilloise, même si le contexte actuel peut faire pencher la balance. Pour moi, la pression est la même et le principal est de faire du mieux sur le terrain.
Je pense que pour accélérer un processus, il faut le matérialiser par des points et des victoires, c’est ce que l’on a envie de faire le plus rapidement possible. Tout aura ensuite plus de sens, que ce soit pour les joueurs et les supporters. Je ne pense pas qu’il y ait d’urgence dans la compétition, il n’y aurait que trois matchs joués, la campagne est encore longue. C’est toutefois certain que de commencer par une défaite à Bruges abat déjà certaines cartes, même si l’équipe a ensuite pris un bon point contre Manchester City.
Si je peux mettre en parallèle mon expérience européenne de la saison passée en Ligue Europa, nous avions commencé avec un bilan de deux points pris sur 12, pour finalement se qualifier pour les barrages de la compétition. Un début difficile sur le plan comptable ne signifie donc pas forcément une issue défavorable. Mais je le répète, je veux continuer à évoluer le plus rapidement avec des points, si possible, et pour cela, j’espère que le match de demain nous donnera des réponses, que le résultat soit positif ou négatif.
Cela dépend de comment vous voyez les choses. L’AS Monaco est une grande institution avec une renommée européenne et un bel historique. Le niveau d’attente est différent par rapport à l’Union Saint-Gilloise, même si le contexte actuel peut faire pencher la balance. Pour moi, la pression est la même et le principal est de faire du mieux sur le terrain. A l’USG, nous défendions un statut de champion dans une première expérience en Ligue des Champions. Il y a donc forcément une marge de résultats plus souple mais cela ne change pas la manière dont j’aborde le match.
Je ne me suis pas trop focalisé sur son début de saison parce que je souhaitais débuter mon aventure sur une page blanche et avec l’envie de me faire mon propre avis sur chaque joueur par rapport à ce que je vois à l’entraînement et à ce que je demande. Thilo a fait un bon premier match, même si tout n’était pas parfait. Il a bien fait tout ce qu’on lui a demandé, tout comme dans son implication en tant que leader. Il a réalisé une première prestation assez positive.
Il peut m’apporter beaucoup de choses et vice-versa. Pour moi, il y a trois styles de leader qui sont le vocal, le technique et le social. Si tu possèdes un de ses atouts, tu peux faire partie du groupe de capitaines. Thilo a des aptitudes, notamment sur le plan humain. Il a certes un certain poids sur ses épaules, ce qui est normal de par son expérience et ses attentes, mais c’est pour cela qu’il faut avoir plusieurs leaders afin de se partager les responsabilités, bien qu’il soit l’un des seuls disponibles actuellement. Il a été un bon relais à Angers dans les vestiaires, j’attends avec impatience le retour des autres, tout en donnant l’opportunité à certains de prendre de la place pour aussi préparer l’avenir.
Je pense que Thilo peut être un leader au niveau vocal, même si celui-ci dépend de la confiance. On voit souvent un joueur qui coache beaucoup lorsqu’il est bien dans son match et qui se cache davantage lorsqu’il se sent moins bien. Un vrai leader doit être là dans les bons et mauvais moments pour aider ses coéquipiers, ce qu’il a fait durant tout le match. Il peut aussi l’être d’un point de vue technique défensif par rapport à sa position. Par exemple, le but qu’on marque à Angers part d’un bon pressing de Maghnes et Krépin, mais qui a surtout été bien ajusté par Thilo dans son marquage individuel vers l’avant. C’est une sorte de leadership technique par rapport aux aptitudes sur le terrain.
Je suis très satisfait de cette première semaine parce que j’ai pu voir un groupe réceptif. Même si d’un point de vue externe, on n’a pas vu de nombreux changements à Angers, j’ai constaté de bonnes choses sur le très court laps de temps de travail. Le Club a été très ouvert et très solidaire pour m’aider à tout mettre en place. J’ai un bon sentiment, je suis très heureux de cette première semaine.
Sébastien PocognoliLa première semaine de travail
Elle a été très intéressante parce que j’ai dû apprendre à connaître tout le monde. J’ai fait énormément de meetings et de préparation de l’entraînement pour faire entrer le processus et les principes de jeu le plus rapidement possible. Je suis très satisfait de cette première semaine parce que j’ai pu voir un groupe réceptif. Même si d’un point de vue externe, on n’a pas vu de nombreux changements à Angers, j’ai constaté de bonnes choses sur le très court laps de temps de travail. Le Club a été très ouvert et très solidaire pour m’aider à tout mettre en place. J’ai un bon sentiment, je suis très heureux de cette première semaine.
Premièrement, il faut s’attaquer à la base. Il y a un gros travail physique à faire si on veut être dans l’intensité et le style que j’aime prôner, ce sont des fondations. Le physique amène le mental et s’il y a le mental, la confiance est également là. Ma philosophie est basée sur le courage avec le ballon et dans les duels.
On ne peut pas y arriver sans avoir conscience que le travail quotidien est la base pour avoir des résultats le week-end. Ce sont mes principes de jeu. Il faut ensuite mettre en place un système où l’individuel rayonne grâce au collectif et inversement que le système ne soit pas uniquement dépendant de l’individuel. C’est mon objectif sur le long terme.
Il y a plusieurs facteurs selon moi. Tout d’abord, le secteur défensif est décimé par de nombreuses blessures et absences. Deuxièmement, pour garder un clean sheet, il faut un travail d’équipe qui ne concerne pas uniquement les défenseurs, mais bien de toutes les lignes dans la longueur et la largeur du terrain. Pour avoir un travail collectif, il faut aussi un bagage cardio et physique nécessaires pour avoir la lucidité de bien défendre dans les moments chauds. Il y a également la qualité individuelle pour avoir l’envie de conserver le clean sheet et de protéger sa ligne avec sa tête où parfois l’on ne mettrait pas son pied.
C’est tout ce que je vais essayer d’apporter. Pour cela, il faut s’entraîner, j’ai beaucoup d’approches pour stimuler ça à l’entraînement. Malheureusement, on joue tous les trois jours, on n’a pas vraiment le temps de travailler sur cet aspect. Il faut donc essayer de mettre une structure en place et voir les matchs comme un grand entraînement général pour progresser au fur et à mesure, afin de les analyser et de travailler individuellement dessus. A Angers, nous étions à cinq minutes d’un premier clean sheet, non pas sans concéder plusieurs occasions, il faut le dire. Espérons qu’on en aura un rapidement.
Je compte également sur tout le monde pour entrer dans le système, afin de ne pas être trop dépendant de certaines individualités. Tout le monde doit être prêt pour cet instant. Mon rôle au quotidien est de faire en sorte que cette intensité soit présente sur et en dehors du terrain, c’est le pur investissement du staff et du coach pour faire accélérer le processus.
La seule manière de gagner du temps est de mettre une certaine intensité de travail mental dans les meetings et l’entraînement, afin que les joueurs soient directement concentrés. Concernant l’intensité physique, nous n’allons pas refaire une préparation, c’est impossible. C’est pour ça que je prends de manière imagée, le fait que les matchs doivent continuer à faire travailler ce processus.
Le lendemain des rencontres, pour les joueurs qui n’ont pas ou peu joué, c’est vu comme un match avec moi, il y a une intensité très haute pour combler les lacunes. Je compte également sur tout le monde pour entrer dans le système, afin de ne pas être trop dépendant de certaines individualités. Tout le monde doit être prêt pour cet instant. Mon rôle au quotidien est de faire en sorte que cette intensité soit présente sur et en dehors du terrain, c’est le pur investissement du staff et du coach pour faire accélérer le processus.
C’était il y a longtemps. Je me rappelle avoir joué une fois dans l’ancien stade de Tottenham lorsque Mauricio Pochettino était le coach (c’était à West Bromwich Albion en 2014-2015, ndlr.). Je ne suis pas certain qu’Eric Dier jouait mais j’avais souvenir qu’il y avait plusieurs de mes anciens coéquipiers comme Nacer Chadli ou Moussa Dembélé. Il y avait une belle atmosphère, je me rappelle que l’on avait gagné.
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