Antony Gautier (directeur de l'arbitrage français) : "C’est du bon sens" sur l'interruption de Jérôme Brisard lors de Nice-OL | OneFootball

Le directeur de l’arbitrage français, Antony Gautier, a défendu Jérôme Brisard, l’arbitre qui a interrompu Nice-OL après des chants injurieux envers Daech, l’organisation terroriste responsable de l’attentat de Nice du 14 juillet 2016, ayant fait 86 morts.

C’est l’un des événements qui a fait polémique ce week-end en Ligue 1. Lors du match Nice-OL (3-2) ce samedi après-midi à l'occasion de la huitième journée de championnat, l’arbitre Jérôme Brisard a brièvement interrompu la rencontre à la 86e minute après des chants jugés injurieux envers Daech, comme il est désormais coutume à Nice pour commémorer les 86 victimes de l’attentat du 14 juillet 2016. Une décision qui a provoqué la colère des dirigeants niçois. « C’est inacceptable. C’est un manque de respect pour les victimes », a réagi le président du club, Fabrice Bocquet, dans un communiqué.

« Il a été dans l’incapacité d’entendre le premier mot, à savoir le terme Daech »

Antony Gautier, patron de l’arbitrage français, a tenu à justifier la décision dans L’Équipe : « J’ai échangé avec Jérôme après la rencontre. S’il a clairement entendu “on t’enc…”, il n’a pas distingué le premier mot, à savoir Daech. S’il avait eu connaissance du contexte, il n’aurait pas, à titre exceptionnel, arrêté le match. Il en a été informé plus tard par Franck Haise. »

Gautier a également rappelé que l’arbitre n’avait fait qu’appliquer le règlement : « Les arbitres doivent interrompre un match en cas de chants à caractère homophobe, raciste ou discriminant. C’est la tolérance zéro. Ils ne peuvent pas connaître les habitudes de tous les groupes de supporters. Encore une fois, s’il avait été informé, il n’aurait pas arrêté la rencontre. C’est du bon sens. ». Pas sûr que cette explication apaise la colère des Aiglons.

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