OnzeMondial
·23 septembre 2025
Ballon d'Or : Giroud l'avoue, il ne voyait pas Dembélé le gagner

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·23 septembre 2025
Parmi les multiples hommages reçus depuis hier soir, celui d’Olivier Giroud est comme à son habitude honnête et surtout extrêmement respectueux envers Ousmane Dembélé.
Après la sacre ultime d'Ousmane Dembélé à la cérémonie du Ballon d'Or hier soir à Paris, une pluie de déclarations et autres hommages du monde du football se sont abattues sur l'international français. Des anciens coéquipiers en club comme Presnel Kimpembe et Ivan Rakitic à certains acteurs du football qui l'ont vu grandir comme Philippe Barraud, directeur du recrutement au Stade Rennais lorsque gamin, il était arrivé en Bretagne en provenance d'Evreux, toute sont élogieuses et saluent la résilience de Dembélé.
Bien évidemment, dans ce flot de réactions, les joueurs de l’Equipe de France, encore en activité ou a la retraite ne sont pas restés silencieux, bien au contraire. Une réaction qui a dû faire sourire Dembélé, est celle d’Olivier Giroud, qui a partagé le vestiaire de l’équipe nationale de 2016 à 2024. Dans l’édition du jour de l’Equipe, le joueur du LOSC avait pas mal de belles choses à dire sur «Dembouz». Le buteur meilleur buteur de l’histoire des Bleus a d’abord insisté sur l’aspect technique qui fait la singularité de son ancien coéquipier : «Ce qui m'a toujours marqué chez Ousmane, c'est sa capacité unique à déstabiliser son défenseur direct par ses feintes de corps, ses changements de direction et de tempo, sa vitesse d'exécution. Il est déstabilisant, totalement imprévisible d'autant qu'il peut tirer pied droit et pied gauche.»
Au-delà des qualités de dribbleur et de finisseur, Giroud a également tenu à rappeler l’importance de l’homme dans le vestiaire : «C'est un chambreur, un bon vivant, toujours la banane, toujours en train de déconner, de faire des blagues, un super mec dans le vestiaire et c'est un plaisir de le voir accéder à ça.» Enfin, l’ancien avant-centre des Bleus a évoqué cette dimension plus rare et plus exigeante d’un Ballon d’Or, nuançant ce qu’il avait pu entrevoir lorsqu’il côtoyait Dembélé à Clairefontaine : «Est-ce que j'avais perçu tôt un potentiel Ballon d'Or chez lui ? C'est difficile de dire ça, quand je le voyais tous les jours en Equipe de France, non, je ne me disais pas forcément 'c'est un Ballon d'Or en puissance'. Pour un Ballon d'Or, il faut avoir le talent mais aussi la bonne saison qui va le propulser sur le devant de la scène. Le talent, il l'a, mais il fallait qu'il fasse la bonne année, avec le bon club et tout gagner comme il l'a fait, car le Ballon d'Or dépend toujours en grande partie du collectif.»
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