Chevalier raconte ses débuts difficiles au PSG

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Parisfans.fr

·4 novembre 2025

Chevalier raconte ses débuts difficiles au PSG

Lucas Chevalier, gardien de 23 ans arrivé au Paris Saint-Germain cet été en provenance du LOSC, s’est confié auprès du journal Le Figaro. Dans cet entretien publié ce mardi, le portier numéro 2 de l’Equipe de France a évoqué son choix de signer à Paris et son adaptation loin d’être simple.

Chevalier « au tout début, ce n’était pas facile sur un plan général. »

« Comment se passe l’adaptation ? Je me sens de mieux en mieux. Le premier mois et demi, il y avait un peu d’inconfort. Je logeais encore à l’hôtel. Et puis, je suis quelqu’un d’assez routinier, assez carré, et là, c’était un peu le freestyle (rires). Mais, en même temps, j’étais excité, je sentais que c’était le bon moment pour partir de Lille. C’est vrai que, au tout début, ce n’était pas facile sur un plan général. C’était quelque chose que ne pouvais pas rater. Mais là, je commence vraiment à prendre mes habitudes, que ce soit au club, comment je m’entraîne, ou en dehors. J’ai trouvé mon logement, ce que j’aime faire et pas faire… Petit à petit, ça se met en place, et je commence vraiment à pouvoir être le plus performant possible sur le terrain. »

Chevalier « Forcément, c’est dur, c’est le sport de haut niveau. »

Un choix facile de signer au PSG ? Pas si facile que ça. Quand on arrive dans l’un des meilleurs clubs du monde, la pression est tout autre. Donc, il y a eu de la réflexion, de ma part et avec mes proches. On sait que c’est différent avant même de l’avoir vécu. Une fois qu’on le vit, on s’en rend compte encore plus et on voit d’autres choses. En même temps, c’était le moment de quitter Lille. Le projet, un club français, la façon dont le PSG travaille depuis plusieurs années, un travail sur le long terme… Forcément, c’est dur, c’est le sport de haut niveau, mais, si je veux avancer dans ma carrière, c’était le moment. J’aurais pu faire d’autres choix ou même rester à Lille, dans mon confort, et ne pas prendre de risque. »

Un quotidien très différent.

La différence ici ? « Je pense que, quand on est très bon ici, on est vraiment mis sur un piédestal, plus qu’à Lille. Mais, si on est moins bon, on est mis six pieds sous terre. Et, dans la vie de tous les jours, les gens te regardent différemment. Tu dois aussi t’adapter à ça. Tu essaies de rester le plus normal possible, mais tu dois gérer les changements de comportement. Bien sûr, il y a aussi des avantages, des choses qui facilitent la vie, mais il faut se protéger de cet environnement. »

Il ne faut jamais l’oublier, les joueurs de football, même s’ils semblent être souvent dans une autre dimension, sont des êtres humains. Il y a une vie en dehors du terrain qui a une influence sur les performances, comme tous les sportifs. Sans les plaindre, car il y a plus dur comme métier, c’est un élément à prendre en compte. Chevalier ne veut pas en faire une excuse, mais il a été gêné.

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Chacun a besoin d’un temps d’adaptation après un déménagement, c’est donc le cas pour un transfert. Ici, le portier a aussi passé un palier dans sa carrière, avec une toute nouvelle pression autour de lui. Ce qui ne change pas son travail sur le terrain, mais tout ce qui se passe autour peut avoir une influence. Il faut apprendre à gérer l’exigence et l’agitation médiatique. Sans oublier, bien sûr, de se faire à un nouveau groupe, un staff différent et un style de jeu tout autre.

En arrivant au PSG, Chevalier est dans un autre contexte sur et en dehors du terrain. Il a très souvent moins d’arrêts à faire dans un match qu’à Lille, c’est une autre approche et une autre gestion mentale d’un match. Tout cela fait partie du haut niveau et des étapes d’une carrière. Il n’y a pas d’inquiétude. Petit à petit, le portier s’installe et devrait se rapprocher de son meilleur niveau. Une performance marquante pourrait l’aider à « se lancer ». Ce soir face au Bayern Munich, c’est une belle occasion.