Christophe Dugarry : « Le rugby a ses vieux démons, il y a eu des choses très, très graves. Les footballeurs auraient fait le quart de ce qu’ont fait certains, c’était une pendaison publique » | OneFootball

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·19 novembre 2024

Christophe Dugarry : « Le rugby a ses vieux démons, il y a eu des choses très, très graves. Les footballeurs auraient fait le quart de ce qu’ont fait certains, c’était une pendaison publique »

Image de l'article :Christophe Dugarry : « Le rugby a ses vieux démons, il y a eu des choses très, très graves. Les footballeurs auraient fait le quart de ce qu’ont fait certains, c’était une pendaison publique »

Dans Rothen s’enflamme sur RMC, Christophe Dugarry, ancien joueur des Girondins de Bordeaux et consultant, a donné son avis sur les différences entre le football et le rugby. Le sujet était : Le rugby peut-il dépasser le foot dans le cœur des français ?

« Dans le cœur de certains français oui. J’ai mon petit qui a 22 ans, et depuis l’âge de 8 ans il joue au rugby. C’est quelque chose d’à part le rugby. Tu joues ta vie au rugby, sans les autres tu n’es rien. Quand tu vas voir un match de rugby, tu ne peux pas, ne pas avoir d’admiration pour ces gens-là qui ont un courage incommensurable. C’est-à-dire qu’ils mettent la tête là où toi tu ne mettrais pas le pied. Les mecs c’est des machines. L’impact, les chocs, les duels qu’ils arrivent à faire, le courage qu’il faut développer pour jouer au rugby… Avec beaucoup de solidarité parce que tout seul au rugby, tu n’es rien et tu as besoin des autres. Ca fait que t’as forcément un respect et une attirance. Ce que j’aime aussi dans le rugby c’est que j’ai l’impression que sur un sport qui est quand même assez difficile à comprendre, année après année, ils ont cherché à améliorer leur sport, cherché à le protéger, cherché à le rendre plus lisible, plus visible, plus intéressant. Quand les dirigeants du foot français n’ont qu’un objectif et qu’un but, faire de l’oseille, de l’oseille, de l’oseille au détriment du spectacle et des joueurs. Au rugby, tu as des choses qui se sont mises en place, même si tu as aussi de plus en plus de matchs. Il y a eu une idée de protéger les joueurs, comment faire pour que les joueurs ne jouent pas trop de matchs, quelque chose de plus sain. Il n’y a pas de polémiques. Il y a certainement de la rivalité, il y a certainement quelques détestations. Mais quand tu vois pour nous, les présidents qui se détestent entre eux, les guerres de supporters, les droits télé… Je pense que le rugby a réussi à rattraper ce plaisir, cette ferveur, cet engouement, parce que c’est plus agréable. C’est devenu beaucoup plus agréable et beaucoup plus lisse. Les joueurs, quand ils sortent du bus, ils passent au milieu des supporters. Il y a quelque chose, il y a un échange. Attention parce que tout n’est pas parfait au rugby. Le rugby a ses vieux démons, il y a eu des choses très, très graves. Les footballeurs auraient fait le quart de ce qu’ont fait certains, c’était une pendaison publique. Il ne faut pas non plus tout oublier. »

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