Cinq jours après avoir battu l'OM, l'Atalanta vire son coach ! | OneFootball

Malgré la victoire contre l'OM en Ligue des champions, le coach de l'Atalanta a pris la porte ce lundi.

Si Gian Piero Gasperini était resté neuf ans à la tête de l'Atalanta et qu'il a décidé de partir de lui-même cet été pour s'offrir un nouveau challenge à l'AS Roma, son successeur n'aura tenu que...cinq mois. Arrivé en juin dernier, Ivan Juric a été démis de ses fonctions par la Dea à en croire les dernières informations de Matteo Moretto.

Malgré la victoire contre l'Olympique de Marseille (1-0) mercredi dernier en Ligue des champions, le technicien de 50 ans n'aura pas résisté à la lourde défaite des Bergamasques hier en championnat contre Sassuolo (0-3). Il faut dire que la situation du club en Serie A est critique puisqu'il n'est que treizième avec treize points en onze matchs (2 victoires, 7 nuls, 2 défaites).

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Juric n'aura pas résisté à la lourde défaite contre Sassuolo

Pire, la dernière victoire remonte au 21 septembre dernier contre le Torino (3-0). La question de son successeur devrait être vite tranchée puisque toujours selon la même source, Raffaele Palladino aurait déjà donné son accord pour le remplacer, lui qui était un temps annoncé du côté de la Juventus pour prendre la suite d'Igor Tudor.

Ce dimanche, après la défaite contre Sassuolo, le Croate était bouche bée : "La défaite est aussi méritée que les sifflets. Je ne peux pas expliquer cette prestation après la victoire contre Marseille. Il y a toujours la responsabilité de l’entraîneur, pour le meilleur et pour le pire. Cela m’affecte de voir des joueurs qui réalisaient de bonnes performances et qui, maintenant, sont de nouveau en difficulté."

La Dea n'est que 13e de Serie A

Une incompréhension qui va donc se transformer en renvoi. Avant cette rencontre qui lui a donc été fatale, Juric se voulait pourtant confiant : "Il y a beaucoup de matchs où il faut se remettre en question et peut-être progresser. À Marseille, les garçons ont bien joué : nous devons croire en ce que nous faisons, en progressant surtout au niveau de la mentalité et de la précision."

Il avait même assuré avoir fait la paix avec Ademola Lookman, avec qui les tensions étaient vives au Vélodrome : "Tout est rentré dans l'ordre, nous avons beaucoup discuté après Marseille. C'est un personnage particulier, mais nous avons trouvé une solution. Ces incidents, comme celui avec Carnesecchi, contribuent à renforcer la cohésion de l'équipe."

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