Coupe de France : "Une action forte pour dire qu’on en a marre", le président d’Évreux s’insurge après l’arrêt du match à Caen | OneFootball

Coupe de France : "Une action forte pour dire qu’on en a marre", le président d’Évreux s’insurge après l’arrêt du match à Caen | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Foot National

Foot National

·27 octobre 2025

Coupe de France : "Une action forte pour dire qu’on en a marre", le président d’Évreux s’insurge après l’arrêt du match à Caen

Image de l'article :Coupe de France : "Une action forte pour dire qu’on en a marre", le président d’Évreux s’insurge après l’arrêt du match à Caen

Samuel Brigantino, président de l’Evreux FC 27, a décidé de sortir du silence après l’arrêt du match sur la pelouse de l’ASPTT Caen.

De quoi dire stop. Dans le cadre du sixième tour disputé ces vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 octobre, l'Évreux FC  (R1) a détonné en décidant de quitter le terrain et d'abandonner sa partie à la mi-temps de son duel avec l'ASPTT Caen (R1). Il faut dire que la première mi-temps n'a pas été de tout repos pour le club de l'Eure, réduit à dix puis à neuf après l'expulsion ... de ses deux gardiens de but. C'est donc un joueur de champ qui a bouclé le premier acte dans les cages. L'entraîneur ébroïcien a également vu rouge à quelques minutes de la pause. Une pause durant laquelle l'état-major du club normand s'est concerté pour décider de ne pas reprendre la rencontre au retour des vestiaires. « Pendant la première mi-temps, des gens d’Evreux sont venus, par leur propre chef, sur le complexe à Caen. J’avais demandé à mon numéro 2 au club d’être sur place car je ne pouvais pas venir pour des raisons professionnelles. Il m’avait appelé pendant le match et me disait: "Ca se tend, il y a des faits de matchs, des cartons rouges. » » a expliqué Samuel Brigantino à nos confrères de RMC Sport dans un premier temps. 


Vidéos OneFootball


Le président ébroïcien, qui avait déjà pris la parole quelques heures plus tôt afin de faire connaître sa décision, indique que la décision a été prise… à cause de certains de ses supporters. « À la mi-temps, des gens sont rentrés sur la pelouse et avaient pour ambition, à mon avis, d’en découdre avec l’arbitre. Pas du tout les joueurs, eux étaient plutôt calmes. Ils rentraient au vestiaire et là il y a eu des scènes de violences, des insultes, des comportements totalement inadaptés et moi j’avais déjà prévenu par le passé – car ce n’est pas la première fois que je vois ce genre de choses là- que s’il fallait que j’arrête un match parce que les gens se comportaient mal, je l’arrêterais, peu importe le match et les circonstances. Et vu qu’on n’arrivait pas à faire revenir le calme, qu’on n’était pas suffisamment nombreux car on n’était pas chez nous… »

Brigantino tance ses supporters

Le président du club qui évolue désormais en Régional 1 en a désormais assez de subir les actes d’incivilités d’une infime partie de ses supporters. « Caen n’organise pas de match avec des services de sécurité. Nous on le fait car on sait que parfois ça peut déborder et là il n’y avait que des associatifs qui n’ont pas l’habitude de gérer ça. Après discussion avec le délégué, j’ai dit: "Je ne suis pas capable de garantir que le match va reprendre dans de bonnes conditions", sachant que nous on était à Evreux. Le temps que je fasse venir tout le monde si besoin pour aider, on est à 2h30 – 3h de trajet, ce n’était pas gérable. J’ai parlé avec mon entraîneur, mon directeur adjoint et le délégué et j’ai dit "on arrête là", parce qu’ils étaient quand même assez nombreux et je ne voulais pas prendre le risque que quelqu’un prenne un mauvais coup et que l’image soit encore pire à cause de gens qui allaient se faire tabasser. »

Des supporters d’Evreux, « dix-quinze. Je ne sais pas encore qui c’est, on est en train de faire notre petite enquête. Mais des gens étaient là et parce qu’ils n’étaient pas contents des faits de match, ils voulaient en découdre avec le corps arbitral. Et il n’est pas question de laisser faire ce genre de choses » confirme-t-il. Pourtant, Samuel Brigantino « a l’habitude des comportements parfois durs, j’ai déjà eu plusieurs fois des actions fortes. J’ai notamment des services de médiations à tous les matchs maintenant pour canaliser des faits. J’ai organisé les célébrations de Dembélé (Ousmane) et ça s’est bien passé parce que je travaille avec des acteurs locaux sur ces sujets-là. Et malheureusement autour des stades, il y a de plus en plus de violence. C’était une action forte, là, pour dire qu’on en a marre, nous, les clubs, de subir cette violence et peu importe le match et ce qu’il va se passer, j’ai déjà dit à mes éducateurs: "On arrêtera et on rentrera, maintenant ". Comme ça, tout le monde comprendra qu’il faut arrêter ça. » L’ASPTT Caen sera donc bien présent au septième tour de la Coupe de France

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.

À propos de Publisher