Equipe de France : Deschamps écarte une énorme piste pour son avenir | OneFootball

Le sélectionneur de l'Equipe de France a été interrogé ce matin sur son avenir après la Coupe du Monde dans le cadre de l'assemblée générale de la Fédération Française de Football. Il a affirmé vouloir ce concentrer sur les Bleus tout en balayant vivement une rumeur insistante qui court depuis plusieurs mois.

Lors de l’assemblée générale de la Fédération française de football qui a eu lieu ce matin, Didier Deschamps a mis fin à une rumeur persistante concernant ses ambitions futures au sein de la FFF après la Coupe du Monde 2026. Interrogé sur la possibilité d’un rôle au sein de la présidence de l’instance, le sélectionneur des Bleus a été très clair : «A titre personnel, je ne suis pas quelqu’un de nostalgique. Je me sens toujours jeune. J’ai bien conscience que c’est la dernière fois que je m’adresse à vous. Et je n’ai aucune ambition présidentielle, ça ne fait pas partie de mon programme dans le futur.»

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Les Bleus et rien d’autre pour Deschamps

Le sélectionneur a insisté sur ses priorités actuelles : «Ce qui est important dans mon fonctionnement, c’est aujourd’hui et demain. J’ai toujours considéré que les Bleus sont au-dessus de tout. J’ai eu l’honneur et le privilège de porter ces couleurs.» Son attachement à l’équipe de France reste donc son leitmotiv, tout comme son engagement pour mener le groupe le plus loin possible lors du Mondial, au-delà du minimum syndical des demi-finales, prônées par le FFF. «On fera en sorte d’aller le plus haut possible. Vous pouvez compter sur moi. On ne gagne pas toujours, mais on fait en sorte de tout mettre», a-t-il ajouté. Présent à ses côtés pendant la discussion, Gérald Baticle, l’entraîneur des Espoirs, a lui aussi fait une remarque pleine d’humour envers Didier Deschamps : «C’est peut-être sa dernière assemblée générale, peut-être pas. Parce que je me suis renseigné et il peut revenir dans un autre rôle, président... L’avenir nous le dira.»

Enfin, le sélectionneur national a tenu à saluer les efforts du football amateur, qualifié de « socle dur », particulièrement précieux dans une période économique difficile pour le football professionnel. Il a souligné la passion « dévorante » qui anime ce sport en France, et la nécessité de rester uni et solidaire face aux enjeux actuels.

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