Franck Haise : « Besoin de me challenger !» | OneFootball

Franck Haise : « Besoin de me challenger !» | OneFootball

Icon: Ogcnissa.com

Ogcnissa.com

·28 juin 2024

Franck Haise : « Besoin de me challenger !»

Image de l'article :Franck Haise : « Besoin de me challenger !»

Présenté à la presse ce vendredi avec le nouveau Directeur Sportif Florian Maurice, Franck Haise a expliqué son choix de venir à Nice et son enthousiasme à être le coach des Aiglons.

- Pourquoi avoir signé à l'OGC Nice ?


Vidéos OneFootball


Parce que les connexions que j’ai pu avoir avec Fabrice (Bocquet), que je connaissais déjà, le président et les gens du département performance que je connaissais ont été fluides. Flo (Maurice) est arrivé aussi dans le projet, ça fait beaucoup d'éléments qui m'ont convaincu. Cet alignement entre nous tous est à créer, mais les premières discussions me font penser qu'on arrivera à en créer un vrai.

- Il se dit que vous auriez pu travailler avec Florian Maurice plus tôt. Est-ce que vous ne faite pas d’une pierre deux coups de venir maintenant à Nice ?

Les "ont dit", il y en a beaucoup dans le foot. Ce qui est certain pour moi, c'est qu'une très belle page s'est tournée me concernant et je suis à fond maintenant dans cette nouvelle aventure. Car ça reste une aventure, d'abord humaine et évidemment sportive. Et pour Flo, je suis très heureux que ça se fasse maintenant, et que ça se fasse à l'OGC Nice.

- Dans ce monde du foot où les projets changent d'année en année, est-ce que vous avez un cahier des charges bien précis sur le projet niçois ?

Le projet, il est assez simple. C'est de travailler ensemble. Après dans le foot, il y a autre chose qui est important, c'est les résultats. Mais le projet, c'est de travailler. Le club est depuis 23 ans en Ligue 1. Il a été 5 fosi dans le top 5 sur les 9 dernières saisons. Les choses sont assez clairs de ce côté là.

- Avez-vous l'assurance d'arriver dans un projet au moins aussi ambitieux que celui que vous aviez à Lens ?

Quand j'ai commencé à entraîner en pro à Lens, c'était en Ligue 2. Les assurances, il n'y en a pas. Je ne cherche pas à en avoir. Je fais ce métier-là pour partager, pour vivre des émotions, pour évidemment avoir des résultats, car c'est le nerf de la guerre, et pas pour avoir des garantis, sinon je ne serais pas en CDD depuis 37 ou 38 ans. Je ne cherche pas d'assurance.

- Vous êtes connu pour votre style de jeu offensif. Allez-vous garder cette ligne de conduite à Nice ?

Il y a des choses auxquelles je crois profondément. Si je suis là, c'est parce qu'on est au clair là-dessus, sur les grands principes : avoir une équipe protagoniste, qui cherche à avancer, qui donne de l'énergie et qui crée des émotions. C'est ça l'objectif.

- Nice était l'équipe contre qui vous avez toujours eu plus de mal en Ligue 1, qu'est ce que ça représente pour vous ?

C'est pour ça que je suis venu ! (rires) Pour comprendre ! (rires) Pour moi, ça a toujours été des matchs très compliqués et difficiles.

- Quels enseignements avez-vous tirés de la participation de Lens à une Coupe d'Europe, notamment en termes de profondeur d'effectif ?

Le premier enseignement, c'est que contrairement à ce que l'on peut entendre sur la difficulté de jouer le championnat et la coupe d'Europe en même temps, les meilleurs résultats qu'on a eus avec Lens, c'est quand il y avait la Ligue des champions. Donc c'est évidemment possible de jouer les deux. Sur la profondeur de l'effectif, quel que soit le nombre de matches, vous avez un noyau dur de 16 à 20 joueurs qui ont un temps de jeu significatif. C'est ça la réalité, ça ne change pas. On travaille pour avoir un effectif un peu plus conséquent, et pour avoir certains jeunes ayant le niveau. On n'a pas besoin d'avoir une trentaine de joueurs. Nice a une base de joueurs de grande qualité, compatible avec ma manière de jouer et c'est aussi un élément qui m'a convaincu de venir ici.

- Comment va s'organiser la préparation de cette nouvelle saison ?

On a la chance d'avoir un peu de temps. Il y a une montée en puissance qui va se faire, avec un stage de cohésion en Autriche et des matchs de préparation. Le club communiquera bientôt la-dessus.

- Y a-t-il plus d'excitation ou d'anxiété quand on arrive dans un nouveau club et que l'on repart de zéro ?

Ca fait 22 ans que j'entraîne. Je n'ai pas toujours entraîner des clubs de Ligue 1. J'ai fais 7 belles saisons à Lens, dont 4 avec les pros. Changer de club, c'est toujours challengeant. J'avais certainement besoin de me challenger. Il n'y a pas d'anxiété. C'est plutôt quelque chose d'hyper positif pour moi. Après, un entraîneur de foot, même quand il reste dans le même club, il repart toujours avec 0 point la saison suivante. Chaque année, chaque semaine, il doit se remettre en question.

- Pouvez-vous rappeler qui seront les autres membres de votre staff technique...

Il y aura Lilian Nalis et Johann Ramaré, qui m'accompagnaient déjà dans le domaine technique. Sébastien Squillaci va venir apporter sa connaissance du club et son savoir-être. Stéphane Cassard s'occupera des gardiens : c'est quelqu'un qui a aussi une grande expérience et qui est humainement top. Et il y a Alex Pasquini, que je considère comme un adjoint, qui est responsable vidéo et qui travaille avec moi depuis de nombreuses années.

À propos de Publisher